LA BAGAVAD GITA 1

Publié le par maybruce

CHAPITRE 1 LA BATAILLE

« Arjuna vit alors devant lui pères, aïeux, précepteurs, oncles,

frères, fils, petits-fils, amis,

27 Gendres, compagnons, partagés entre les deux armées. Quand il vit tous ces parents prêts à se battre, le fils de Kuntî,

28 Ému d’une extrême pitié, prononça douloureusement ces mots :

Arjuna.

« O Krishna, quand je vois ces parents désireux de combattre et rangés en bataille,

29 Mes membres s’affaissent et mon visage se flétrit ; mon corps tremble et mes cheveux se dressent ;

30 Mon arc s’échappe de ma main, ma peau devient brûlante, je ne puis me tenir debout et ma pensée est comme chancelante.

31 Je vois de mauvais présages, ô guerrier chevelu, je ne vois rien de bon dans ce massacre de parents.

32 O Krishna, je ne désire ni la victoire, ni la royauté, ni les voluptés ; quel bien nous revient-il de la royauté ? quel bien, des voluptés ou même de la vie ?

33 Les hommes pour qui seuls nous souhaiterions la royauté, les

plaisirs, les richesses, sont ici rangés en bataille, méprisant leur vie et leurs biens :

34 Précepteurs, pères, fils, aïeux gendres, petits-fils, beaux frères, alliés enfin.

35 Dussent-ils me tuer, je ne veux point leur mort, au prix même de l’empire des trois mondes ; qu’est-ce à dire, de la terre ?

36 Quand nous aurons tué les fils de Dhritarâshtra, quelle joie en aurons-nous, ô guerrier ? Mais une faute s’attachera à nous si nous les tuons, tout criminels qu’ils sont.

37 Il n’est donc pas digne de nous de tuer les fils de dhrjtarshtra, nos parents : car en faisant périr notre famille, comment serions-nous joyeux, ô Mâdhava ?

38 Si, l’âme aveuglée par l’ambition, ils ne voient pas la faute qui accompagne le meurtre des familles et le crime de sévir contre des amis,

39 Est-ce que nous-mêmes ne devons pas nous résoudre à nous dé-tourner de ce péché, quand nous voyons le mal qui naît de la ruine des familles ?

Ne nous laissons pas noyer par les mots sanscrits dont le sens a une importante pour un hindouiste c’est ce qui fait sa spécificité de la Bagavad Gita. Une façon de comprendre le premier chapitre est de considérer qu’il s’agit d’une bataille pour la vie. Il peut s’agir de la vision de « l’incarnation future » Krisna est plutôt l’âme et Arjuna la personnalité. La personnalité est troublée par tous ce qu’il y a accomplir, le char peut représenter le corps physique et le cheval le corps astral. Arjuna ne veut pas combattre bien qu’il soit dans une classe de guerrier, il aurait préférer être brahmane, il doit aussi tuer ceux qu’il connaissait dans une vie précédente et il ne veut pas, il veut retourner d’ou il vient d’ailleurs il ne voit pas la nécessité de s’incarner.

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