L’homme et le végétal*
Les relations sont importantes. Les végétaux peuvent fort bien survivre sans l’homme mais le contraire n’est pas vrai. L’homme veut absolument se sentir indispensable, hors les cultures agricoles produisant la nourriture l’homme se sent absolument obligé d’intervenir sur les végétaux mais les végétaux se débrouillent fort bien seuls et souvent mieux qu’avec les hommes.
L’intelligence de la nature est supérieure dans bien des cas à l’intelligence de l’homme qui souvent est semblable à un éléphant ivre dans un magasin de porcelaine chinoise. Ce qui ne veut pas dire que l’homme ne doive pas exercer sa créativité vis-à-vis de la nature, non pas sur mais avec la nature. Il faut faire des jardins, créer de nouvelles espèces, de nouvelles possibilités et ces possibilités sont tellement nombreuses que les OGM ne sont pas seulement inutiles mais dangereux.
L’homme ne doit pas être jaloux de l’ingéniosité de la nature. Cela est possible s’il se rend compte que tous ces phénomènes ne sont pas dûs au hasard mais que derrière la nature se cache un dessein intelligent et non pas un dessin intelligent comme pourrait le dire un franc-maçon. En effet l’architecte dessine des plans, Dieu dessine ses plans d’une manière plus élaborée que peut le faire l’homme. Hors la jalousie est un vilain défaut qui montre un manque d'assurance dans la vie.
Comment se peut-il, comment cette « mécanique végétale » peut-elle être supérieure à mes merveilleux raisonnements? Cette jalousie est un travers important de l’homme moderne. Comme le dirait mon ami B « C’est la faute au libre arbitre »
Les végétaux ont encore beaucoup à nous apprendre, que les savants gardent leur capacité d’émerveillement, c’est un plus pour la création. Il est l’heure pour l’homme de ne pas mettre de barrières entre lui et la « création » en partant du postulat que la nature ne s’est pas faite par hasard. C’est le défaut inverse des siècles passés où les chercheurs ne devaient pas sortir de la bible.
C’est marqué quatre mille ans et la création ne peut être plus vieille, cette conception se retrouve même chez un dirigeant d’un grand pays. Comment se fait-il que l’on retrouve des fossiles à cent mètres sous terre?. Cette conception strictement créationniste est évidemment complètement erronée mais il ne faut pas pour autant jeter « Dieu » ou plutôt le « grand Architecte de l’Univers » avec l’eau du créationnisme.
Il faut donc raison garder et se servir de l’épée flamboyante du libre arbitre.