La bhagavad Gîta

Publié le par maybruce



Verset VI , 8éme chapitre

 

Quiconque à la fin, abandonne le corps, attachant sa pensée sur quelque forme d’être celui-la atteint ô Kounteya a la forme dans laquelle l’âme croissait intérieurement à chaque instant durant la vie physique.

 

Mourir, c’est changé d’état, mais il faut pour cela pour avoir une chance de ne plus mourir ou renaître un jour, ou bien renaître dans un corps spirituel. Il est nécessaire de se fixer sur l’idée, sur la présence de l’être suprême situé en dehors et dans la création. L’âme croit comme une fleur, comme une graine située dans l’être physique, le verset indique que l’âme ne peut croître que dans la vie physique. Après l’abandon du corps elle profite et explore le continent inconnu qui est sa vraie patrie, sa véritable origine. C’est donc bien vrai le continent de l’âme n’est pas une quelconque Atlantide disparue au fond de la mer, en vérité le continent de l’âme est là à portée des yeux à portée du cœur mais pour fouler ce continent de ses pieds lumière l’Adepte doit posséder un corps de lumière, qui est l’enfant spirituel  à l’état de fœtus et qui doit naître d’en haut, c’est la naissance spirituelle, la naissance de l’être spirituel en nous, omnipotent, omniprésent et omniscient c’est pour cela que le verset parle de forme car est préparée pour tout ce qui est né, en puissance le germe d’un chat devient un chat, le germe d’un homme devient un homme. Ce qui est né périssable comme le disait St Paul ne peut naître corps spirituel, la gestation est longue, la maturation de la graine formant « le pain de vie » est longue de millénaires et de millénaires. Le corps causal va naître des autres corps tout au long des vies et des vies. Bienheureux chat tu as commencé ton ascension tu vas renaître  homme  et acquérir le libre arbitre pour ensuite le  remettre dans des siècles et des siècles entre les mains de l’être suprême, celui qui est partout, celui qui est en tout. Tu vas battre au sein du corps de Dieu, il suffit pour cela d’y penser au moment de rendre l’âme. Rendre l’âme mais à qui ? En réalité elle n’a jamais été donnée, c’était une illusion, l’illusion du monde. En se fixant sur l’être suprême le voile tenu est traversé comme une tulle légère et l’homme revient chez lui et de plus il a conscience de revenir alors qu’a l’origine il n’avait nulle conscience de partir.              

Publié dans l'adepte

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