JEAN LE TEMPLIER 3
La bataille d’Hattin
Les soldats de Saladin étaient stationnés au fond du ravin, attendant l’armée du Roi de Jérusalem.
« C’est un piège, il ne faut pas bouger dit Jean, il y a d’autres soldats derrière les collines, l’armée de Guy de Lusignan va être encerclée. »
« Tu as raison Jean mais nous sommes obligés d’obéir. »
« Pourquoi ne pas faire demi tour, après tout c’est ce minable qui a décidé de la bataille. »
« Non, nous restons sur place nous attendons. »
L’armée de Guy de Lusignan se précipita vers l’armée de saladin abandonnant sa position dominante, les cinq cents templiers ne bougèrent pas hués par le reste des soldats.
« C’est un piège retournez » Dit jean.
Mais personne n’écouta, en effet des collines des quantités d’archets suivis de cavaliers arrivèrent tandis que les soldats placés dans le vallon reculaient vers les collines.
« Ils sont pris au piège dégageons un coté pour qu’ils puissent faire demi-tour. »
Les templiers s’ébranlèrent en formation serrée en forme de triangle ce qui garantissait une bonne pénétration dans les rangs adverses, les arabes pris à revers se repliaient, mais pour mieux contre attaquer.
Les soldats de Guy de Lusignan sous une pluie de flèches, profitèrent du répit pour s’enfuir.
« Jean ne vas pas trop dans les lignes adverses » Dit le maître, il nous faudra faire demi tour nous aussi, la bataille est perdue.
Jean n’écoutait pas il chevauchait désarçonnait les cavaliers arabes à l’aide de sa lance déja dix étaient à terre plus ou moins blessés mais en se retournant il se retrouva seul. Devant lui se trouvait le cruel Rachid et Jean avait décidé de l’éliminer.
« Mais que faites vous dit Rachid à ses hommes, faites le prisonnier. »
« C’est impossible nous ne pouvons l’approcher. »
« Tuez le cheval et lui aussi. » Dit rachid
Jean continuait sa progression, il avait en main une masse d’armes prise à un chevalier tué, il donna un coup sur le bouclier de Rachid qui tomba lourdement.
« Tuez- le »
Cinquante lanciers se mirent devant Rachid en danger.
Un mystérieux cavalier apparu alors.
« Non ne le tuez pas je vais le vaincre et le faire prisonnier il sera à moi. »
Puis il s’adressa à Jean en langue d’oc avec un léger accent .
« Es-tu prêt. »
Jean baissa la tête en signe d’acquiescement Les deux cavaliers se précipitèrent Jean avait sorti son épée. Le cavalier mystérieux n’avait pas d’armes et son visage était caché par un bout de turban.
« Mais je ne peux me battre, tu n’as pas d’armes. » Dit Jean
« Mes armes ne sont pas de ce monde. ».
A un moment Jean ne vit plus le cavalier, puis un peu plus tard il vit deux cavaliers identiques.
« Mais c’est… »
« De la magie. »
Il n’eut pas le temps de réagir, un fouet s’abattit au-dessus du heaume et s’enroula autour du cou, il chuta lourdement. Le cavalier sortit son épée.
« Viens remonte à cheval et suis moi. »
« Non il est à moi dit Rachid donne le moi ou je tire. »
« Tire alors tend ton arc. »
Il tendit l’arc et la flèche partit avec une vitesse surhumaine le mystérieux cavalier fendit la flèche en deux avant qu’elle ne l’atteigne.
« Il est tout seul » Dit Rachid.
Mais les hommes de Rachid tournaient les talons.
« C’est un djinn partons. »
L 'épée du mystérieux cavalier étincelait comme un arc en ciel sous le soleil. Puis se tournant vers Jean
« Le tranchant est en diamant, plus tard cette épée t’appartiendra. »
Jean monta péniblement à cheval et suivit le cavalier, il remarqua que celui-ci ne prenait même pas la peine de le désarmer. Après une demi- heure environ ils arrivèrent devant un petit palais..
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