Vie de Marie 3
La fantômette ne s’arrêtait pas elle me dit que j’étais une alchimiste célèbre autrefois quelque deux cent ans avant Jésus Christ, je me nommais alors Marie la juive et j’avais jetée les bases de l’alchimie moderne.
Bruce était le philosophe Oros que j’avais aidé et cettte vie était le retour de balancier, elle me précisa (la chipie) que depuis ce temps j’avais fait du sur place et que mes facultés étaient mises sous le boisseau. Et madame changeait de tenue , elle mettait son maillot de bain : des jambes de rêve, du quatre vingt de tour de poitrine et un beau visage ovale avec des cheveux noirs et des grands yeux verts. Je me demandais si les fantômes pouvaient prendre l’apparence qu’ils souhaitaient, elle me répondit que oui sans que je pose la question mais ce n’étais pas le cas et elle me précisa que j’allais accomplir un voyage alchimique ce soir elle me dit que ses charmes laissaient de marbre Bruce , il lui donnait du plaisir de temps à autre mais c’était complètement aléatoire par contre moi malgré mon manque évident de charmes au dessus de la ceinture j’étais la seule à lui faire quelques effets, donc à moi de jouer ce soir ; de quoi voulait-elle parler. Bref elle me prit la tête une partie de la nuit. Bruce ronflait le bienheureux, je ne dormais pas cette nuit et après le petit déjeuner nous partîmes et Bruce m’installa à l’arrière.
« Dors, je te réveillerais à midi »
Je lui dis de faire attention à l’essence et que nous n’arriverions pas en Bretagne ce soir et qu’il ne roule pas trop vite.
« Ne t’inquiètes pas dors, je ne vais pas trop vite, je vole »
« Gros malin »
Je m’endormis vers 9 heures du matin et c’est vrai que parfois j’avais l’impression de voler. Nous devions traverser tout le Massif central , l’Auvergne, le Limousin, le Berry, le Maine et la Bretagne.
« Quelle heure est-il ?. »
« Midi nous allons bientôt déjeuner. »
« Nous avons traversé Clermont Ferrand »
« Oui, nous l’avons survolé, nous sommes entre Laval et Rennes »
« Quoi j’ai dormi tous ce temps, nous sommes le premier? »
« Non, regarde le panneau ; Rennes 20 kilomètres, j’ai été aussi vite que le futur train à grande vitesse. »
« Mais c’est impossible. »
Il me menait en bateau, je voulu abandonner et retourner à Grenoble, il m’avait droguée et je ne me souvenais plus de rien. Pourtant Madame la Fantôme me donnait plutôt confiance ; trop humaine, trop garce, trop chipie pour être un mirage, une illusion, bonne fille quand même mais jalouse.
« Si tu abandonnes Bruce ce serait une grande erreur, une monumentale erreur, personnellement cela ne me ferais pas de peine mais mon devoir est de te prévenir, libre à toi de faire la complète nunuche effarouchée ou la bourgeoise effrayée. » disait-elle.
Par la suite après ma mort nous sommes devenues amies, mais pour l’heure les relations étaient difficiles.
Tu vas voir si je suis une trouillarde pensais-je , j’avais quand même fais de la résistance et le papy druide avec sa barbe blanche ne me faisait pas peur.
En fait le fantasme de l’enlèvement pour me retrouver dans un bordel à Tanger faisait parti de mes craintes.
Et puis comment faire des miracles? et la traite des blanches?. Il m’avait soulagé de plusieurs poids : mon père, Fausto, problèmes sexuels ce n’était pas l’œuvre d’un maquereau, je décidais de lui faire confiance.
Après le repas à Rennes, nous roulions à petite vitesse vers la forêt de Brocéliande, petite selon Bruce mais cela faisait presque cent kilomètres heure ce qui était beaucoup pour l’époque. Nous étions près d’un endroit appelé Val sans retour ou Merlin avait été retenu prisonnier dans une prison d’énergie.
Bruce me dit que nous allions participer à le cérémonie de Beltaine c’était une vieille cérémonie Celte où les amoureux vêtus seulement d’une robe en lin blanche passaient entre deux feux et allaient se perdre dans la forêt et concevaient ou ne concevaient pas un enfant, mais il pouvait s’agir d’un enfant intérieur ou d’un embryon énergétique résultant du mariage de l’âme et de l’esprit
Remarque : C’est ainsi qu’aurait été conçu Mordred fruit de l’union entre le roi Arthur et sa demi sœur Morgane, c’est un reçoin christianisé, les troupeaux de bêtes passaient aussi entre les deux feux.
Comme un vrai enfant la base est l’union sexuelle mais aussi l’union dans toutes ses dimensions cela pouvait donner un enfant qui automatiquement chez les celtes devenait un druide, le premier Mai était une fête de la lumière, la fête du plaisir.
Nous devions nous y préparer, Bruce enduisit mon corps d’une huile comportant une série de plantes, elles étaient destinées à accroître les sensations et de plus elles favorisaient le contact avec les autres mondes.
Les caresses étaient en effet très agréables très voluptueuses et un simple contact avec le sexe pouvait déclencher l’orgasme , il fallait attendre encore, je n’avais même pas faim et je rendis la pareille à Bruce qui n’était pas insensible à mes caresses.
J’étais dans un état second, complètement barrée à l’ouest dirait-on de nos jours mais je fût ramenée à la réalité quand j’enfilais la robe blanche même pas en lin et qui grattait rapidement je ne sentis plus mes pieds j’étais glacée.
Les feux entre lesquels nous passions me réchauffèrent un peu mais nous fûmes rapidement aspirés par la nuit, nous ne savions pas où nous allions. Bruce me tenais par la main, je manquais glisser sur les pierres du ruisseau, l’eau étais glacée, je me demandais si je n’étais pas tombée chez les fous.
Au loin nous vîmes une petite maison, le feu brûlait il semblait nous attendre. Un épais tapis de laine était là , je me débarrassais de ma robe les mains habiles de Bruce me réchauffèrent bien vite. Nous étions face à face presque sans bouger, j’avais l’impression qu’un feu montait le long de la colonne vertébrale et puis les mouvements s’intensifièrent et puis soudain le feu d’artifice , un plaisir à tomber dans les pommes, je ne pouvais imaginer quelque chose de si intense. Je contemplais mon corps j’avais effectué ce que certains nomment un dédoublement ou une projection c'est-à-dire que le corps astral appelé encore corps psychique avait quitté partiellement le corps physique. Bruce à côté de moi me conduisait, nous avons visité plusieurs mondes plus merveilleux les uns que les autres et le seul point noir est que nous avons revus la chipie., bien étonnée de nous voir.
Le lendemain je me réveillais, j’étais entre deux épaisses couvertures et je me demandais où était la maison.
« la maison, quelle maison tu es à l’endroit appelé siège de Merlin puissant centre de force ou la légende raconte que Merlin était resté prisonnier d’un palais imaginaire conçu par la fée viviane.