JEAN LE TEMPLIER 18

Publié le par maybruce

Initiation.

Le fils du chef ne renonçait pas, il dit qu'Aïcha  pouvait partir ou rester, mais qu'il allait tuer Jean. Elle fit comprendre par gestes que Jean était un grand chamane. Le fils du chef lui fit comprendre, lui aussi par gestes, qu'il le prouve.

« Jean c'est à toi de jouer propose quelque chose de pas ordinaire, comme tirer à l'arc les yeux bandés. » Dit Maitre Aziz

« Mais »

«  Ce sera très bien. »

Aïcha expliqua qu'il fallait laisser son vieux père tranquille (Aziz) et que Amiray était son esclave.

« Mais ce n'est pas vrai dit celui-ci »

« Tais toi,  dis Jean si tu tiens à la vie. »

Jean demanda un arc, il fit signe de placer une cible à soixante pas et demanda de lui bander les yeux.

« Jean souviens-toi, à partir de cet instant ce n'est plus toi qui tire. » Dit maître Aziz.

Il tira son arc trois fois, trois fois dans la cible, le fils du chef demanda qu'il fasse la même chose à cheval, jean expliqua qu'il savait monter à cheval qu'il savait tirer à l'arc, mais pas faire les deux.

Aziz, fit signe que lui savait le faire, hilarité générale car il ressemblait à un petit vieux. Jean constata qu'Aziz pouvait suivant les moments paraitre entre cinquante et plus de soixante dix ans.

Il monta sur le cheval au galop et tira une fois dans la cible puis il reparu debout sur le cheval et tira à nouveau en plein centre de la  cible, la troisième flèche se ficha dans le casque du fils du chef devant les cris de joie de l'assistance.   

« La sixième initiation est réussie. »

« Mais comment avez-vous fait ? »

« Je n'ai pas fait, j'ai laissé faire, c'est mon âme qui a tout fait. »

« Mais alors, pourquoi nous ne pouvons faire cela ? »

« Question de confiance dit Aziz. »

« Puis je faire pareil ? »

« Non tu blesserais quelqu'un. »

Le voyage se poursuivait le lendemain, le chef envoyait des cavaliers pour qu'ils traversent les autres tribus sans encombre, de plus une yourte était toujours prévue pour eux. Les semaines passaient le  paysage changeait, ils traversaient un pays en guerre entre les chinois et les mongols.

« Il faut nous faire le plus petit possible. » Dit Aziz.

« Pas de chansons cette fois ci. » Dit Jean puis il poursuivit.

« Je ne comprend pas dit Jean l'initiation était-elle prévue ? »

« Oui, mais si Amiray n'avait pas chanté elle aurait lieu un peu plus tard. »

« Qu'a fait Aïcha au serpent ? »

« Un son pour le faire fuir. » Dit Aziz.

« Mais comment savait-elle cela ? » insista Amiray.

« Elle a demandé. »

« A qui. »

« Si tu ne le sais pas, je ne peux te répondre. » Dit Aziz toujours patient.

« Mais qu'est venu faire Amiray à part provoquer des catastrophes. » Dit Aïcha qui lui en voulait un peu.

« Et bien, il sert à savoir comment vous allez déjouer les catastrophes. » Dit Aziz puis il continua.

« Nous allons pénétrer en Chine et nous allons changer de vêtements, les chinois n'aiment pas les étrangers car ils veulent conserver le secret de la fabrication du ver à soie, soit ils nous tuent, soit ils nous gardent prisonniers , mais je connais des étapes et j'ai des amis. »

« Etes vous déjà venus. » Dit Amiray  

« Cela va de soi et j'ai une recommandation du monastère. »

« Laissez moi lire. » Dit Amiray.

« Tiens.. »

« Mais, je ne comprends pas . »

« Normal c'est du mandarin. »

Publié dans Recits

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