JEAN LE TEMPLIER 21

Publié le par maybruce

Mort d’Aïcha

 Ils emportèrent quelques vivres et très peu d’objets.

« Nous allons gagner notre vie »

« Raison de plus pour ne pas rester. » Dit Amiray

Le long périple commença, les jours passaient. Les soldats chinois annonçaient la venue du grand magicien (Aziz) qui soignait les maladies ainsi que son assistant (Jean) ainsi ils trouvaient toujours de quoi se nourrir, de quoi donner à manger aux chevaux ainsi que des toits pour dormir.

Ils séjournèrent aussi dans plusieurs monastères bouddhistes et taoïstes ou Jean perfectionna sa philosophie.

« Pourquoi n’avons-nous pas d’enfant. » Demanda Aïcha subitement.

« Ce ne sont pas des conditions  de vie pour un enfant  et tu ne peux en avoir, la maladie ancienne te l’en empêche. » 

« Cela veut dire que je ne suis pas guérie. »   

« Tu es guérie de corps mais pas encore d’esprit de plus l’autre monde que tu fréquentes te semble plus beau que celui-ci, tu vis à contre cœur. » Dit Aziz

« Mais qu’en pense Jean. »

« Cela reste entre nous , mais tu n’est pas bien avec Jean ?. » 

« Cela ne pourrait être mieux, mais rien ne vaut l’autre côté et de l’autre côté je retrouverais Jean. »

« Certes, mais tu ne seras pas l’unique car nous avons beaucoup de vies. »

« Ah oui… »

« Oui » dit Aziz il y avait aussi sa femme précédente tuée par Hymbert le boucher.  

« Jean tuera Hymbert » Dit Aïcha.

« Ou le contraire. » Répliqua Aziz 

« Non pas le contraire, je le protégerais. » Dit Aïcha

« Tant que tu seras là. »

« Que Dieu me prête vie pour le protéger. » 

« Tu te protégeras toi-même, ignores-tu que Dieu ne s’occupe pas des affaires des hommes ?; » Dit Aziz

« Je sais, mais je voudrais le croire. » Dit Aïcha.

Ils soignèrent des centaines de personnes durant les quelques mois, ils avaient renouvelés les chevaux, les vêtements et parfois ils dormaient dans des auberges.

« Attention, dit Aziz faites des provisions nous traversons les terres du puissant seigneur Yang Pui song, il est sanguinaire aussi ne faudra-t-il pas nous faire remarquer, nous dormirons dehors. »

« Mais il neige. » Dit Aïcha

« Que fait Yang Pui Song » Dit Jean.

« Il maintient sa population en esclavage et pille les contrées voisines , il fait régner la terreur, il est semblable à Hymbert le boucher. » dit Aziz

« Alors, nous devons le tuer. » Dit Jean.

« Oui nous devons le tuer. » Dirent en cœur les soldats chinois.

« Non, nous traversons le pays mais nous ne devons faire que le bien pour continuer à soigner. »   Dit Aziz

« Tuer Yang Pui Song est faire le bien » Dirent les soldats.

« Nous ne pouvons tuer. » Répéta Aziz

« Nous sommes des soldats , nous sommes bientôt au pays des neiges, nous allons offrir nos services à ceux qui combattent Yang Pui Song » Dirent les soldats.

« Moi aussi je veux le tuer. » Dit Jean.

« Non, tu ne le peux. » Dit Aziz

« Pourquoi ? »

« Soir tu mourras soit quelqu’un d’autre mourra à ta place, pour les initiés comme toi le Karma n’est pas une tortue, mais un lièvre. »

« Je veux tuer tout ceux qui ressemblent à Hymbert » Dit Jean

« Tu as beaucoup de travail et beaucoup de route à faire nous passerons inaperçu. »

En se servant de l intuition d’Aziz, ils voyagèrent plusieurs jours sans rencontrer âme qui vive.

« Ne faisons nous pas de détours Maitre. » Dit Aïcha

« Si nous en faisons, nous nous cachons dans les grottes les maisons abandonnées, dans une ou deux semaines nous sortirons du pays. »

Le pays était à moitié abandonné à cause des représailles de Yang Pui Song, ils trouvèrent toujours de la nourriture abandonnée et des animaux laitiers des squelettes en grand nombre et aussi beaucoup de terres en friche.

« Maitre, de la fumée » dit Aïcha 

« Je vais voir. » Dit Jean

« Reste ici. »

« Je vais juste voir. » Dit Jean

« Je vais avec toi » Dit Aïcha.

« Si tu veux»

Ils marchèrent jusqu'à l’orée de la forêt, un petit groupe de cavaliers assiégeaient un petit village et passaient tous les habitants au fil de l’épée. »

« Ils sont cinq » Dit Jean, je peux les empêcher  

« Reste ici, j’ai peur. » 

« Ne crains rien pour moi. »

« Regarde dit Aïcha , il y a un qui a une armure en argent. »

« C’est  Yang Pui Song l’occasion est trop belle , je pars. »

« Mais Jean, je croyais que tu n’avais pas le droit de tuer avec cette épée. »

« Reste ici à l’abri des arbres. »

Puis il mit le cheval au galop profitant de l’effet de surprise il tua les deux premiers cavaliers  Yang Pui Song lança les deux autres à la rencontre de Jean , c’était des cavaliers accomplis qui essayèrent de prendre Jean en tenaille, Jean se défendit à l’aide du bouclier et de l’épée. Sans bouclier j’étais mort pensa-t-il il réussi à briser l’épée de droite, il coupa la lance du deuxième, ils s’enfuirent car l’arme leur semblait magique.

« A nous deux Yang Pui Song. » Dit-il.

Mais il n’y avait plus personne depuis deux minutes déjà. J’espère qu’il n’est rien arrivé à AÏcha, ils vont revenir en force et martyriser le village, de plus nous serons recherchés  qu’ai-je fais. »

Il retourna vers la forêt Aïcha n’étais plus là, elle avait rejoint l’autre monde, une lance en plein cœur, l’ignoble Yang Pui Song avait frappé.

Les semaines passèrent, Aziz et Jean s’étaient réfugiés dans un monastère Taoïste.

Publié dans Recits

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