Richesse, Survie et Spiritualité*

Publié le par maybruce

Il est de mode pour les chefs d’états occidentaux et américains d’être amis ou de fréquenter de richissimes industriels ou des hommes d’affaires. Cette manière de faire n’est pas bonne pour la survie de la planète car ce qui plus à condamner, plus que la richesse, c’est l’avidité qui décroche le riche du commun des mortels et ne perçoit pas du tout la finitude du monde. Ainsi certains riches voyagent dans de gros bateaux fait pour eux seuls et n’hésitent pas à se faire livrer du pain par hélicoptère, bonjour l’effet de serre en plus du signal donné pour les classes inférieures, pourquoi ne ferais- je pas cela moi aussi. C’est un très mauvais exemple.

Evidemment un chef d’état doit voyager dans l’exercice de ses fonctions, mais hors de celle-ci il convient d’adopter une conduite sobre. L’avidité provoque et accélère la catastrophe  sociale et écologique qui pourrait-être extrême dans le monde. Cette extrême richesse ne doit pas être montrée en exemple en cette période charnière de l’histoire, ce ne doit pas être des héros, mais des anti-héros.  

Henry Ford, le constructeur d’automobiles disait et ce n’était pas un dangereux communiste qu’un dirigeant quel qu’il soit ne devrait pas gagner plus de vingt fois le salaire  moyen de son pays, cela semble une bonne pratique pour éviter les excès de pouvoir. Ce qu’il y a en trop, faut-il le confisquer et pourquoi ?. Les impôts doivent-ils prendre la différence ? L’individu ne va-t-il pas partir à l’étranger ? . Non car cela doit être fait par un gouvernement mondial.

Et que faire de cet argent, le très riche devra verser les sommes excessives dans une banque humaniste et écologique, et cet argent sera utilisé uniquement  pour améliorer  la vie du tiers monde, améliorer l’accès à l’eau, le développement des énergies renouvelables. Pourquoi y a –t-il si peu d’énergie solaire en Afrique ou dans l’Amérique du Sud, les conditions d’ensoleillement sont idéales. Pourtant  ces idées utopistes devront dans notre monde de mondialisation forcenée être de mise si nous voulons poursuivre notre aventure sur terre au moins jusqu'à 2100. De plus l’économie devra être relocalisée car les crevettes péchées en Irlande épluchées en Thaïlande et retournant en Europe pèsent une fois et demi leur poids de pétrole même si elles sont vendues quelques centimes de moins au kilogramme, une taxe carbone pourrait efficacement contrer ses aberrations.

Et la spiritualité dans tout cela ?. C’est une question de niveau de conscience. La première chose à faire est d’envoyer dans la conscience collective la réalité de l’interdépendance si chère aux bouddhistes, interdépendance avec la nature et interdépendance entre les hommes, c’est une idée force, la plus importante de notre époque elle est facile  à comprendre car cette interdépendance est physique avant d’être spirituelle  Cela implique une âme unique chacun étant une portion de cette âme, l’image de l’orange est un bon symbole, l’orange étant l’âme, l’individualité ou ego un quartier la source étant l’oranger, hors un quartier n’est rien sans l’orange, une orange n’est rien sans l’oranger.                       

   

Publié dans l'adepte

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