AMERIQUE 2

Publié le par maybruce



« Nul ne peut construire ici ce sont des lieux de pouvoir, pas même un tipi ce sont des lieux de pouvoir. »
«  Ce n’est pas grave nous irons construire ailleurs, j’en parlerai au grand chef. »
« Les femmes n’ont pas le droit à la parole. » Dit ours furieux.
« J’espères qu’elles ont droit aux gestes. » Puis elle lui donna une énorme gifle. Monumentale erreur, mais enfin peut-on refaire Birgit. Il fit un signe et deux guerriers s’emparèrent d’elle.
« Toi subir le tourment des fourmis, il s’arrêtera quand tu me supplieras de devenir mon esclave. »
« Comptes la dessus. »
Les deux hommes lui attachèrent les jambes de  chaque côté d’un jeune arbre. Puis ils ôtèrent ses chausses. Le sorcier sortit une bouteille en verre donnée par les colons. A la couleur je devinais que c’était du sirop d’érable.
« Quand elles vont commencer de manger les pieds tu me supplieras. »
Puis il arrosa copieusement  des orteils aux talons. La grosse fourmilière était située à moins d’un mètre. Les fourmis se précipitèrent.
« Arrêtes cela je veux prendre sa place. » C’était le jeune charpentier nommé Patrick qui s’exprimait.
« Non je n’ai rien contre toi. » Dit Ours furieux, sa proposition ne tomba pas dans l’oreille d’une sourde, mais ceci est une autre histoire.
Les fourmis de plus en plus nombreuses tandis que Birgit se débattait les bras tenus par deux vigoureux guerriers. C’était de grosses fourmis rouges mais curieusement elles restaient à  dix pouces des pieds de Birgit. Le sorcier essayait de les pousser dans le cercle, mais elles ressortaient. Le sorcier était furieux, il venait de comprendre que le grand sorcier blanc (Jean ) était plus fort que lui.
Le temps semblait comme suspendu, l’atmosphère était lourde, nous attendions un événement, fort heureusement un petit chat noir vint fort à propos. Il traversa comme une flèche le mur invisible dressé par Jean et entrepris immédiatement de lécher les orteils de Birgit.
« Mais enlevez cette animal, je n’aime pas les chatouilles. »
« Désolé, rien ne peut arrêter un chat, surtout pas une barrière psychique, cet animal n’en fait qu’a sa tête. » Dit Jean puis il se mit à rire. Je fis de même, puis les guerriers aussi. Cela était trop pour Birgit elle hurla de rire en s’agitant dans tous les sens. Au bout d’une minute jean attrapa l’animal, dommage il aurait du le laisser bien plus longtemps cela lui aurait rabaissé le caquet à cette pimbêche.
« Voici une remarque fort peu chrétienne, pour un pasteur» Dit Rosine.
« Oh non, il ne faut pas confondre ne pas aimer et haïr. Certes, je trouve Birgit insupportable, rien que de penser à l’épisode du chat me comble d’aise mais pour autant je ne veux pas qu’elle souffre et puis il m’est arrivé de la défendre. »
« Ah bon. » Dirent Rosine et Kristen en coeur.


Publié dans Recits

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