ANTOINE LE VICTORIEUX 11

Publié le par maybruce

 

            En arrivant a l’emplacement du pont ils eurent la mauvaise surprise, les Origénistes malgré les tirs de flèches, de balistes de catapultes avaient réussi a construire un fortin de mille mètres carrés. Celui était entouré d’une fosse de trois mètres de large sur deux mètres de profondeur plantés de pieux acérés, derrière le fossé se dressait un mur de terre de trois mètres de hauteur. Antoine décida d’attendre et de construite de nouvelles taupes mais cela prendrait du temps, une semaine peut être. Il décida de faire le siège hors de porté des fléches

            « Ils ne peuvent partir sans que nous les voyons, de plus leurs vivres doivent êtres limités. »

            Dans son for intérieur il ne doutait pas de la présence de plusieurs souterrains débouchant dans les fossés mais qui n’étaient pas finis être creusés. Antoine n’avait pas assez d’hommes pour surveiller l’oppidum. Il décida de reporter les combats a plus tard.

Mais cela était sans compter sans Valerius.

            « Antoine vient te battre seul a seul, si tu gagnes nous nous rendons, si tu perds, vous partez. »

            Antoine allait refuser quand Romaric l’interpella.

            « Accepte je me déguiserais en Romain. »

            « Mais si tu perds » Dit Antoine

            « Cela ne risque pas. »

            « Allons en discuter sous la tente. »

Antoine ressorti.

            « Accepté Valerius mais je me restaure en attendant. »

            « Bonne idée se sera ton dernier repas. »

            Une exclamation puissante salua Valerius quand il franchit le fossé sur une planche armé d’une seule épée.

            « Tu es bien sur Romaric dit Antoine. »

            « Oui, Oui. »

            « Cela ne me dit rien de bon. »

            Romaric le franc avait pris le casque et le bouclier du général il sorti tenant le bouclier devant son visage jusqu’à la hauteur des yeux tandis qu’Antoine sortait caché sous la tente.

            La bataille fût brève. Au début Romaric esquiva, les coups de Valerius d’une grande stature était d’une force impensable force que donne la folie. Au premier coup direct le bouclier de Romaric se fendit au deuxième coup ce fut le tour de l’épée qui se cassa. La situation était mauvaise pour Romaric qui n’avait plus que son habilité et son arme secrète. Il recula rapidement sans regarder mis sa main dans le dos et lança la francisque qui fendit le crâne de Valerius. Celui-ci continua d’avancer.

            « Miracle, criait les Origénistes, il est mort et ressuscité. »

            « Pas si vite. » dit Romaric 

            Il fit rouler une grosse pierre qui fit tomber Valerius, il lâcha l’épée du mauvais coté. Il rendit enfin l âme transpercé par l’épée tandis que des flots de sang jaillissaient.

            « Le faux prophète est mort. » Dit Antoine  si vous vous rendez il ne vous sera fait aucun mal. »

            « Quelle confiance accorder a un homme qui fit combattre un démon a sa place, vengeance, tuez les tous.

            Les origénistes se précipitèrent en masse hors du fortin.

            Comment se fait-il qu’ils ne se rendent pas compte de la folie de Valerius. Telles étaient les pensées d’Antoine. De plus nous aurions pu le cribler de flèches quand il est sorti seul mais la situation était urgente.

            « Formation de combat. »

            En quelques secondes les centurions s’alignèrent sur deux rangs. Le deuxième rang tendit les arcs.

            « Arrêter ou nous tirons. »

            Mais rien ne pouvait arrêter les Origénistes armés d’épées et de lances, s’avançaient dans le plus grand désordre.

            « Tirez. »

            Ils étaient a cinquante mètres.

            « Tirez » la deuxième salve parti.

            « Tirez. » le deuxième rang  lança les javelots.

            Les soldats du premier rangs les genoux a terre se levèrent et firent face pour combattre les survivants dont la plupart s’embrochèrent sur les lances, c’était une sorte de suicide collectif.

            Les centurions n’eurent pas le temps de souffler quand les femmes sortirent a leur tour. Elles n’étaient armées que de couteaux et de bâtons.

            « Ne tirez pas capturez les. »

            Ce fût une incroyable mêlée ou les soldats pourtant trois fois plus nombreux eurent bien du mal a capturer toutes les femmes. Voyant la situation compromise certaines essayèrent de se donner la mort.

            Une demi-heure plus tard les dernières femmes ficelées et rangées bien sagement Antoine leur parla.

            « Vous êtes prisonnières, mais aucun mal ne vous sera fait celles qui on des enfants pourront les garder prés d’elles. » il n’y en avait guère plus d’une vingtaine.

            « Vous êtes relevées de vos voeux d’abstinences et de pauvreté, celles dont les compagnons sont encore en vie pourrons vivre a côté d’eux, mais pas ici, nous allons vous transférer en ville et pendant quelques temps vous serez au fer, vous ne serez libère que si vous donnez la promesse écrite de ne pas nuire aux soldats, de ne pas nuire aux habitants, de ne pas nuire a vous mêmes. »

            Les femmes étaient septiques mais seul le temps pouvait les guérir de leur folie collective. D’autres refusaient de manger. Les soldats se transformaient peu a peu en « mères de famille ». Certains grondaient d’autres se réjouissaient et en particulier ceux qui avaient la garde des plus jeunes et des plus jolies, car il fallait presque un soldat par prisonnière.

            Un officier vint dans la maison d’Antoine.

            « Que faisons nous pour Ursus. »

            « Mais qu’a fait le centurion Ursus, je sais que tu l’as mis aux arrêts. »

            « Et bien il a détaché sa prisonnière et la amené sous la tente. »

            « A-t-elle protestée. »

            « Non  »

            « Et bien il faudra penser à le faire officier. »

            « Mais. »

            «  En tant normal tu aurais raison, mais pas dans ce cas particulier, c’est un début d’autres vont suivre et signer leur déclaration indiquant qu’elles veulent poursuivre une vie nouvelle de plus nous ne pouvons les surveiller éternellement déjà de nouveaux barbares passent les frontières de l’empire et je dois ramener ma femme a l’abri des remparts de la ville. »

            Bellema était revenue et elle était une aide précieuse pour rendre les Origénistes a une vie normale étant elle même une ancienne de la communauté.

            Un jour un nouvel ermite vint s’installer dans l’oppidum déserté.  

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans Recits

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