ANTOINE LE VICTORIEUX 13

Publié le par maybruce

 

 

« Denys dit un jour Antoine, connaissez vous les huns. »

            « Non, laisses moi un instant regarder. »

            « Regarder quoi. »

            « Les huns tais-toi pendant un ou deux sabliers. »

            Les yeux dans le vague le vieillard parla

            « Je les vois, ce sont eux qui chassent toue les autres peuples, les Quades, les vandales les francs, les germains, ils vont semer la terreur pendant plus de trente ans. »

            « Mais nous allons. »

            « Les arrêter pas pour l’instant, toi seul va pouvoir arrêter l’avant garde. » 

            « Dans l’oppidum. »

            « Non il ne sera d’aucune utilité ils passeront a côté, les huns se déplacent très rapidement les chariots restent en arrière, et dés qu’ils sont vus il est trop tard pour réagir, tu n’auras pas le temps de mettre a l’abri les habitants de Fraxine. Il te faudra les arrêter en rase campagne, ils ne viennent qu’avec des cavaliers, ils investissent une ville, ils pillent ils attendent les chariots et arrière garde puis repartent plus loin, ils ne s’attaquent pas aux places fortes ils continuent toujours. »

            « Mais l’armée romaine.. »

            « L’armée romaine a peu de chevaux c’est pour cela qu’ils faudra s’allier avec d’anciens barbares ceux qui vivent la depuis plus d’un siècle comme certains tribus de francs par exemple ou des wisigoths, les huns sont très bien armés, ils portent des protections en métal  des casques des boucliers des grandes lances des arcs et des plus ils ont des elles et es étriers, leur arme principale ; la rapidité. »

            « Dans combien d’années seront ils sur place. »

            « Un mois. »

            «  Quoi. ! »

            « Part demain a Cenoman et demande une légion (6000 hommes) pour que le combat soit égal.

            Le lendemain Antoine parti et arriva le soir a Cenoman ces voyages a cheval l’épuisaient,  vivement la retraite, mais il se demandait ou il pourrait bien aller, plus que quatre lunes si les huns ne le tuait pas avant

            A Cenoman justement on ne parlait plus que de l’avant garde des huns qui avait déjà exterminée trois légions personne ne savait comment les combattre, ils allaient trop vite, les soldats romains avaient l’habitude de construire des fortifications des balistes,  mais avec les Huns ce n’était pas possible, de plus ils renversaient les tortues avec leurs longues lances.

            « De quelle longueur sont leurs lances. »

            « Deux hommes environ. »

            « Environ le longueur de deux hommes (3,20 a 3,50 metres ) par ce fait ils nous atteignent avant que nous avions pu réagir. » Dit un officier.

            « La solution est simple. » dit Antoine.

            « A bon dirent l’ensemble des officiers. »

            « Et bien en construisant des lances plus longues, c’est ainsi que les macédoniens ont défait leurs ennemis il y a de cela de nombreux siècles, construisons des lances égales a trois hommes. »

NB: Longueur de la lance macédonienne 4,60 mètres.

            « Ont ils des armes de jets. »

            « Non seulement des fausses lances. »

            « Alors nous allons les arrêter. »

            « Et bien retournes. » Dit l’un des généraux.

            « Oui, je veux bien retourner a Fraxine , mais il me faut au moins une légion entière, impossible de les arrêter a un contre vingt ou quarante , je n’ai que cinq cents hommes. »

            « Antoine fût tellement  persuasif qu’il rentra avec presque une légion plus un millier de guerriers francs  qui s’alliaient en grand nombre aux Romains car ils ne savaient plus ou aller, La panique fût grande quand il revint et expliqua que l’oppidum ne pouvait pas servir.

            « Antoine avait un plan, les lances de très grandes tailles étonnèrent les centurions et les légionnaires surtout quand il leur expliqua qu’il ne faudrait pas les montrer dans un premier temps.

            Les huns vinrent le jour exact que le vieillard avait prédit. Antoine déploya des hommes en deux lignes à l’entrée de la ville sur presque un kilomètre. A trois mètres de la première ligne se trouvaient deux mille cinq cents archers ainsi que les balistes et les catapultes.

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