ANTOINE LE VICTORIEUX 14

Publié le par maybruce

 

 

            Les huns chargèrent le bruit des vingt milles cavaliers était impressionnant. Antoine sur un cheval entre les deux lignes leva la main, les flèches et les catapultes partirent mais cela ne les arrêta pas. Il leva le bras mais l’autre car ils n’avaient pas le temps de tirer une nouvelle salve. La cavalerie des huns n’était plus qu’a cinquante mètres. Les lances cachées a terre derrière les boucliers se levèrent et formèrent un mur infranchissable. Comme l’avait dit Antoine les soldats dirigèrent les fers vers la gorge des cavaliers ce qui était un des endroit non protégé. Les Huns ne pouvaient plus reculer ni avancer, le désordre était indescriptible la ruse Antoine avait fonctionné, des chevaux sans cavaliers courraient dans tous les sens. Les Huns changèrent de tactiques ils contournaient les lignes romaines.

            « Reculez. » Dit Antoine enfin façon de parler car reculer se faisait grâce a un signe de bras du bas vers le haut.

            Les huns buttaient contre les boucliers fichés au sol à l’aide de pieux.

            « Reculez. »

            Les huns étaient littéralement cloués devant la rangée des boucliers car ils n’avaient pas assez d’élan pour sauter au dessus en essayant de contourner ils se buttèrent aux francs qui les accueillaient a l’aide de jets de francisques, ils ne pouvaient se défendre.

            Les romains possédaient des petits javelots et ils ne s’en privaient pas et les huns partirent en laissant sur le terrain plus de trois mille morts.

            « Les morts évitent parfois des morts plus nombreux » Dit Denys quand Antoine le rencontra le soir même, ta victoire a reculée l’invasion des Huns de plusieurs années, peut être même une dizaine d’années, ils vont se méfier maintenant, mais ils vont revenir. Ta technique va être reprise par un autre général après ta mort et va assurer la victoire des Romains leur dernière victoire avant la chute de l’Empire qui est proche. »

 

Nous sommes en 415, depuis deux ans tout était paisible mis a part quelques incursions de barbares a proximité de la ville. Antoine insiste pour que les prisonniers ne soient pas tués dans l’espoir de servir d’interprétés un jour. Mais les barbares sont arrêtés par la mer. Ils prennent les places laissées par les Gallo-romains. Antoine sait que les Huns sont désormais les ennemis a combattre qui peuvent atteindre Rome elle même, aussi est il décidé a négocier avec les autres barbares.

            La ville est dans un état de plus en plus pitoyable, elle sert désormais de carrière de pierres dans la partie non occupée par les habitants et l’armée, elle souffre également d’un manque de cours d’eau important a proximité. La légion est partout, il ne reste plus que les soldats de départ (450) et l’oppidum est de nouveau à la merci d’une invasion. De nouveau la ville flambe et les Wisigoths de passage mettent le siège d’avant l’oppidum. Antoine décide de négocier en se servant de ses interprétés.

            « Fiers soldats wisigoths qui partaient vers le Sud, ne brûlez plus nos villes, ne brûlez plus nos récoltes si vous voulez avoir quelque chose a manger, et les huns sont derrière vous, partez l’Aquitaine vous ouvre ses champs et ses villes, j’ai pour vous vingt vaches et cents moutons ainsi que trente sacs d’épeautre et autant d’avoine. Nous avons des armes terribles qui peuvent faire pleuvoir sur vous des rochers entiers, nous avons beaucoup de guerriers. Vous aller perdre beaucoup de temps. Nous allons ouvrir les portes et laisser passer trente guerriers et des chariots pour venir prendre possession des animaux et des céréales, mais attention au moindre piège notre vengeance sera terrible. Rappelez vous un siège vous clouerais ici des semaines sans que vous ayez a manger de plus j’ai avec moi un grand magicien qui peut faire tomber la foudre.

            Le numéro était bien au point on entendait un grondement provoqué par une grande feuille de métal fin après l’idée de Quintus.

            L’interprète se retirait et les portes étaient ouvertes, le pont mis au dessus du fossé et une vingtaine de Wisogoths les plus courageux rentraient. Antoine montrait les tours d’assaut à trois étages, les balistes, les arcs géants, la catapulte géante et amenaient les défenseurs pour donner une illusion de nombre.

            « Ils sont partis une fois de plus. » Dit Antoine.

            « Nul n’investira l’oppidum tant que je serais vivant. » Dit Denys

            Denys avait un âge avancé.

            « Et quand vous ne serez plus là. »

            « Il restera franc. »

            Paroles a double sens puisqu’il fût pris par Clovis quelques dizaines d’années plus tard et qu’il servit encore d’ermitage. Contrairement à beaucoup d’autres oppidum il ne servit pas de château fort, il est a noter également que beaucoup de cultes gaulois furent transformer en églises ou en cathédrales. Les gaulois se servaient beaucoup de l’énergie tellurique, l’oppidum comportait lui aussi un point tellurique important. Denys montrait comment le trouver a l’aide de la main.

            « Les vibrations sont plus fortes que celle d’une source, c’est l’énergie de la terre, cette énergie est différente. »

            « Comment le savez-vous. » Dit Quintus.

            « Secret, homme trop curieux, ces points sont les réceptacles a l’énergie du ciel. »

            « Peut-on dire que cette énergie est composée d’électrons comme tout ce que nous voyons. » Dit Antoine.

            «  Bien Antoine, je vois que tu as lu Démocrite non ce ne sont pas des électrons mais la substance composant les électrons avant qu’elle ne se densifie en formant des cercles. »

            « Je ne comprends pas dit Quintus. »

            Denys continua

            « Cette substance obéit aux lois du tetractys .qui en a parlé »

            « Pythagore dit Bellema. »

            « En quoi consiste-t-il ?. »

            «  Du un sort le deux, deux sort du trois l’unité est de nouveau atteinte avec le quatre

1+2+3+4 =10 les trois premiers chiffres représentent la senseur de Dieu en action. »

            « Bien Bellema donne quelques exemples. »

            « Le père le fils le saint esprit cela fait trois pour représenter l’unique créateur. »

            « Bien Bellema, quelqu’un peut-il donner d’autres exemples?. »

            « La graine donne les feuilles la tige et la fleur puis redevient graine dit Quintus. »

            « Hum Hum dit Denys je vois que tu t’intéresses beaucoup aux fleurs, je te montrerais comment ces fleurs peuvent fixer l’énergie pour augmenter leurs puissances, je vous montrerez a tous comment soigner les veines de la terre en mettant des pierres levées. Quintus je te montrerais comment capter énergie dans tes mains pour la renvoyer dans les différents endroits du corps. »

            « Valerius connaissait-il tout cela. »

            « Oui il le connaissait mais ce sont les idées qui l’ont tuées, les idées se réalisent toujours tôt ou tard. Valerius a voulu séparer énergie selon ses idées cela se nomme le dualisme, le bon dieu et le Demiurge il a appris a jamais qu’il ne fallait pas. »

            « Autre question. »

            « Les wisigoths deviennent chrétiens mais ils ne croient pas en la trinité qu’en pensez-vous. »

            « Oui, c’est ce l’on nomme l’Arianisme, un seul Dieu indivisible, je pense que les deux positons sont valables. Dieu est une cause et la trinité les effets. la cause est une et les effets multiples comme le disait le pharaon Akenathon. »

            « Qui est celui-là. » Dit Quintus.

            « Il vivait il y a des siècles dans le lointain pays d’Egypte. »

            « Mais l’Egypte est Romaine. » Dit Quintus

            «  Depuis seulement quelques siècles, les égyptiens avaient trouvés neuf effets ou émanations de Dieu. »

            «  10 est aussi le nombre de pythagore. »

            « Bien Antoine, il s’agit de l’ennéade ou des neufs émanations de Dieu, Pythagore avait été initié en Egypte. »

            Mais il faut savoir dit Quintus, il s’agit de l’enneade ou du tetralyte . »

            « Le tetractys, le tetractys va faire des petits, regarde le dessin. »

 

« A oui je vois si j’ai un grand morceau de bois je peux le couper en dix  c’est toujours de bois. »

            «  Si tu veux Quintus. »

            «  A oui je veux mais si je veux devenir thérapeute a quoi me sert le tretrapite. »

            « Tetractys Quintus, je n’en sais pas mais il y a sûrement des applications. »

Publié dans Recits

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