ANTOINE LE VICTORIEUX 15

Publié le par maybruce

 

 

LES GERMAINS

 

            « Les germains pillent tout. » Dit Quintus

            « Comment sait tu cela et combien sont-ils. »

            « Un millier environ. »

            « Bon nous allons les combattre, formation de combat. »

            « Mais s’ils viennent ici. » Dit Quintus

            « Tu improvise. »

            « Quoi, mais je n’y connais rien. »

            « De toutes façons ils ne viendront pas ici, ils préférant piller et détruire les alentours. »

            « Ils se dirigent vers Fraxinum . »

            «  Nous allons les attendre dans la ville ou ce qu’il en reste   »

La ville n’avait plus que la moitié de ses habitants elle avait subit de graves dommages au cours des  premières invasions.  Déjà les arbres poussaient dans les cuisines sans toit.

            « Les germains, ils arrivent. »

            « Tous à vos postes dans la  rue principale. Mettez vous sur quatre rangs. »

Antoine avait disposé trois rangées d’archers et une rangée de cavaliers francs munis de grandes lances. Cent mètres derrière une barricade de trois mètres de haut barrait la route.

            « Ils vont être obligés de descendre de cheval, j’avais fait installé cette fortification il y a quelques années. »

            « Mais s’ils nous prennent a revers. » Dit Romaric

            « Les deux autres routes sont aussi barrées. »

            « A bon mais ils sont deux fois plus nombreux. »

            «  Le dispositif devrait suffire. »

            « Si tu le dis. »

            « Tir continu puis formation en triangle. »

            Antoine avait disposé trois rangées d’archers protégées par de grands boucliers.

 

Le premier archer tirait puis partait en arrière préparer un nouveau tir, le deuxième tirait puis partait derrière le premier, tandis que le troisième se trouvant en avant tirait. et ainsi de suite. la route était large de quinze mètres et Antoine plaçait deux hommes par rangée et par mètre. Avec ce dispositif il obtenait un tir continu et empêchait la progression des germains. Qui avançaient beaucoup plus difficilement que si le tir s’effectuait par vagues.. Ce tir était très dense par rapport a la longueur de la route. Plus de trente flèches arrivaient sur les germains en permanence/

            « Ils refluent. »

            « Formation en triangle. »

            Comme Romaric l’avait prévu les germains essayaient de prendre les deux rues adjacentes pour les encercler.

            « Ils ne faut pas qu’ils s’installent sur les fortifications ou sur les murs, ils pourraient nous tirer comme du gibier. »

            « Chargez Dit Antoine. »

            « Les francs surgissant de trois cités chargeaient avec leurs grandes lances, les germains a pieds a cause des fossés se trouvèrent fort démunis face a la rapidité de l’attaque. La manoeuvre était parfaite.

            « Mais cela marche dit Quintus qui avait tenu à venir. »

            « Evidement trois ans d’entraînement pour cette manoeuvre, ce n’est pas rien, le secret en est la surprise, la surprise c’est de la vitesse de replis des fantassins, ils n’ont pas le temps de s’organiser en quinze secondes les chevaux dont la plupart sont cachés sont sur eux. Les germains pourtant plus nombreux refluaient et se heurtaient a la barricade, puis au fossé devant et sur les barricade les attendait les francs. Un grand nombre périrent sous le jet des francisques.

            « Laissez en partir. » Cria Antoine.

            «  Mais ils vont raconter aux autres. » Dit Quintus.

            « Justement c’est le but, dorénavant ils éviterons la ville surtout qu’il n’y a plus grand chose à piller. »

            Antoine comme a son habitude fit prisonnier plusieurs barbares, et avait toujours en réserve plusieurs interprètes. Ces prisonniers servaient de diplomates durant les différentes migrations. Antoine proposait des vaches des moutons, du blé a condition, que les barbares ne touchent les environs de la ville, il avait un corps diplomatique à sa disposition, les barbares préféraient prendre le troupeau de moutons ou de vaches plutôt qu’aller chercher les vivres dans l’oppidum. Il avait trouvé aussi l’astuce du pigeon voyageur il le élevait de nombreux pigeons en faisant dire que plusieurs messages seraient envoyé verts les villes les plus proches remplit de soldats? Ce n’était pas vrai mais l’astuce marchait. La deuxième astuce consistait en de nombreux hommes de paille (Au sens propre) derrière les fortifications de l’oppidum, plus de trois mille régulièrement renouvelés. Les barbares s’enfuyaient laissant plus de cinq cents morts et de nombreux blessés.

            « Mais pourquoi vous ne vous installez pas dans cette ville. » Dit Quintus.

            «  Elle a était prise sept fois en cent cinquante ans elle a été brûlée quatre fois et il faut au moins une légion pour la défendre. »

            Antoine avait gagné sa dernière victoire il était en retraite depuis ce matin, il revint dans l’oppidum sous les exclamation des habitants.

Publié dans Recits

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