ANTOINE LE VICTORIEUX 2

Publié le par maybruce

 

 

 

L’ARRIVEE DES BARBARES

 

Les nouvelles étaient mauvaises dans le  pays de l’ancienne tribu gauloise des Cenomans.  Ce qui était devenu le Mans. Antoine se promenant sous les vastes remparts prés du fleuve en briques et en pierres blanches reçu le messager.  Le message n’avait mis que trois jours pour venir des lointaines contrées de l’est, le messager et le cheval était changé tous les vingt stades  ( 30 a 35 km environ ) , car la poste romaine était rapide et bien organisée pouvant effectuer jusqu’à cent cinquante kilomètres par jour.

            «  Qu’apportes-tu messager? »

            « Des mauvaises nouvelles »

            « Quelles sont-elles ?. »

            « Une immense armée de vandales se dirige vers l’ouest et les légions ne pourront l’arrêter mais seulement les ralentir, ils seront ici dans deux mois  »

            «  Et que font-ils ?. »

            «  Ils pillent, brûlent tout ce qu’ils voient, la seule solution est de s’enfermer dans les villes et remettre en service les oppidum des gaulois, tu es chargé d’aller a Fraxine a deux journées de marche d’ici c’est une grande ville. »

            « Et quelle sera mon armée. »

            « Ton armée général c’est un bien grand mot, nous ne pouvons être partout cinq cents hommes te seront attribués. »

            « Quoi !! Et combien seront les barbares. »

            «  Tout dépend, deux cent milles s’ils restent groupés, plusieurs milliers s’ils se séparent. »

            «  Mais comment vais-je faire pour défendre une si grande ville non fortifié avec si peu d’hommes. »

            «  Comme tu voudras. »

            Antoine soupira en se disant que décidément c’était un travail de romain. Il décida de partir sans plus attendre et sonna le branle bas de combat au premier chant du coq. En arrivant prés de la grande ville qui possédait des temples des forums et surtout d’immenses entrepôts de grains, il vit de suite que la ville était condamnée. Il scruta de suite les hauteurs au loin.

            « A qui appartient cette colline?. »

            «  A Quintus. »

Quintus le reçu avec réserve.

            «  Je préférerai ne pas avoir affaire a vous, mais qui puis-je ?. »

            «  Nous allons faire un camp fortifié sur un oppidum sur vos terres. »

            « Mais ce n’est pas possible qu’allons nous faire des origenistes. »

            «  Qu’ils restent tranquille ou qu’ils aillent au diable, j’ai besoin de cette colline et vous aussi, j’ai besoin aussi de beaucoup d’hommes pour creuser les fossés et pieux et aussi pour défendre la ville, conduisez-moi chez le gouverneur c’est cela ou vous êtes tous morts. »

            « Pourquoi ne pas s’enfuir. »

            «  Mais pour aller ou, les vandales iront jusqu’à la mer, si vous partez vers le Sud vous tomberez sur les Wisigoths, un peu plus loin chez les Alamans l’empire romain part en lambeaux, il nous faut laisser passer l’orage. »

            Antoine avait un plan, la ville entrepôt était indéfendable, il décida de transporter une partie des richesses sur l’oppidum quand celui-ci serait construit et d’en laisser une partie dans la ville espérant que les barbares partent. Il savait également qu’ils ne s’attarderaient pas à investir les villes trop bien défendues et que leurs assauts ne duraient qu’une semaine, ils allaient au plus facile. Mais une question restait en  suspend n’allaient ils pas s’y installer et une fois a la mer n’allaient-ils pas faire demi tour. Fallait-il brûler la ville de suite ou plus tard. Intuitivement il opta pour la deuxième solution. Il regarda Quintus.

            «  Nous irons demain investir la place  »

            «  Mais Valerius est terrible. »

            «  Ont-ils des fortifications, des armes et combien sont-ils?. »

            «  Ils sont plus de trois cents et vivent dans des cabanes en bois, mais depuis un mois chaque jours il y a de nouveaux membres, ils n’ont pas d’armes.

            «  Terrible menace en vérité » Dit Antoine.

            «  Mais vous ne connaissez pas Valerius. »

            «  Que faisait-il ce Valerius?. »

            « Général Romain. »

            «  Et bien nous pourrons nous entendre. »

            « Pas si sur, il va vous menacer des nuées divines et de l’apocalypse. »

            «  Je ne crois en rien, mais pourquoi avez-vous si peur. »

            « Peur moi, non je vous préviens. »

            « De quels dangers, quels dangers peuvent courir cinq cents légionnaires vétérans contre une bande d’affamés sans armes, il est nécessaire que votre terrain soi investi car il est situé  en hauteur"

 

Publié dans Recits

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