ANTOINE LE VICTORIEUX 3

Publié le par maybruce

 

 

LA RUSE D’ANTOINE

 

            Le lendemain Antoine décida d’investir les lieux de l’ancienne fortification gauloise ou se tenait la communauté de Valerius, il était accompagné de dix cavaliers.

            « Mais êtes vous pas fou, disait le gouverneur Quintus ils sont dangereux. »

            « Que voulez-vous qu’ils fassent nul ne peux ignorer la loi romaine. »

            Ils entrèrent dans le village fait de huttes où vaquaient des hommes en haillons. Valerius lui vivait dans une villa, certes passablement délabrée comme la ville de Fraxine mais une villa quand même.

            Les dix hommes furent entourés d’une meute d’hommes vociférante.

            « Passez votre chemin il est hors de question que vous vous installez ici. »

            « Les nouvelles vont vite répliqua Antoine ou est votre chef?. »

            « Notre messie arrive et ses yeux vont vous changer en pierre soldats. »

            «  Annoncez le général Antoine au général Valerius. »

            Valerius passa les yeux injectés de sang, Antoine jugea que sa place aurait été mieux adaptée dans une maison de déments, mais il la laissa approcher.

            Pour être fou Antoine l’était, mais il ne manquait ni de pouvoir ni de charisme et il vit d’emblée que son pouvoir n’agissait pas sur le général Antoine, en effet les couleurs en l’occurrence d’un beau orange ne variait pas a son approche. Antoine avait une idée fixe protéger la ville et cette idée formait un bouclier efficace autour de lui. Voyant qu’il ne pouvait agir sur l’aura aussi il préféra le défi.

            « Il n’est pas question pour nous de vous laissez vous installer autour de notre communauté mais je suis prêt a me battre et a  te vaincre si tu me bats tu devras ce que tu voudras. »

            Antoine était assez âgé, proche de la retraite de plus une strie noirâtre  dans l’aura autour de sa jambe indiquait une ancienne blessure ses déplacements étaient limités. »

            « Tu me juge bien mal dit Antoine je ne vais pas risquer la sécurité de toute une ville dans un duel aléatoire. »

            « Tu n’es qu’un lâche et je vais te faire prisonnier. »

            « Allons, allons du calme. » Disait Antoine  en levant les bras au ciel, ses pensées étaient inpenetrables a Valerius il ne  réagissait pas au défi. Les dix légionnaires furent entourés d’hommes armés de bâtons. Quintus n’avait il pas raison. Antoine levait toujours les bras au ciel.

            « Je ne suis pas venu en ennemi sauf si j’y suit obligé. »

            Dans son dos, il portait une courte épée cette manière de tenir le glaive et non sur le coté était appelé a l’époque.  « Tenir son arme a la barbare. » Antoine en voyait maintenant les avantages il dégaina et pointa la courte épée sur la gorge de Valerius.

            «  Maintenant tu me laisses passer demain nous reviendrons en nombre et nous prendrons des otages, rien ne leur sera fait si tu ne fait rien a mes soldats, nous ne ferons rien a votre village les dégâts seront faits par les vandales qui viendrons de toutes façon. »

            Ils montèrent a cheval et partirent au plus vite.

            «  A je vous l’avez bien dit disait Quintus ces personnes ne sont pas fréquentables. »

            « Gouverneur nous avons un grand travail des demain un travail de romain il faudra s’occuper de beaucoup de chose a la fois tu t’en sens capable. »

            « Oui, je m’occupes toujours de plusieurs choses à la fois. »

            « Oui mais cette fois çi il faudra finir pas comme ses maisons a moitié construites dans toute la ville, tu es condamné a aller jusqu’au bout gouverneur. »

 

Publié dans Recits

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