ANTOINE LE VICTORIEUX 4

Publié le par maybruce

 

Antoine partagea ses officiers en trois parties, la première était l’intendance, la deuxième la plus importante les fortifications et la troisième la plus réduite les transmissions (cela ne s’appelait pas comme cela a l’époque. ». Il exposa longuement son plan, les fosses gauloises seraient agrandis et la terre servirait a former les buttes tout autour de l’oppidum les cinq cents légionnaires ne suffiraient pas a la défense. Alors il y aurait les hommes valides de la ville. Il y aurait besoin de beaucoup de bois   

 

L’OPPIDUM

 

            Les travaux de terrassement se poursuivaient sur le plateau. Antoine avait adopté deux techniques. la première était celle du « hérisson » et celle du renard. Quintus (Guy L) regardait médusé.

            «  Mais pourquoi ne pas avoir fait une palissade plutôt que d’avoir construit cette chose avec des pieux placés dans toutes les directions. »

            « Et bien gouverneur, contre une palissade il est facile de placer des échelles et alors en  moins d’une heure les barbares investissent la place.       . »

            «  A bon, mais pourquoi toutes ces entrées aux souterrains craignez-vous le manque d’air. »

            « Non pas gouverneur mais si les barbares entrent par une entrée nous ressortirons par l’autre comme le renard. ».

            Le gouverneur n’était pas au bout de ses surprises en particulier devant les armes imaginés par Vaincus l’ingénieur (Serge B) . Il regardait d’un air dubitatif  l’arc géant avec un rond de bois parce de dix trous.

            « Je ne comprends pas a quoi sert cette pièce de bois. »

            « Et bien gouverneur cet arc peut lancer dix flèches a la fois. »

            « Mais quel est l’intérêt il n’y a aucune précision. »

            « Alors quelle importance les barbares attaquent en masse et il est impossible d’en viser un en particulier, de plus nous tirerons sans les voir, les flèches décrivent une parabole le tout est de donner une illusion de nombre. »

            « A je vois. »

            « Gouverneur il nous manque du bois. »

            « Mais a quoi bon, vous n’avez pas assez de métal pour les lances et les flèches. »

            «  Et bien, un pieu un bâton épointé et passé au feu est une arme efficace, de toutes façons les habitants ne sont pas des guerriers, il suffira d’opposer aux vandales un mur de pieux  c’est la technique du hérisson, de toute façon nous avons pris tous les métaux de la ville, ne vous agitez pas en vain gouverneur menez vos tâches jusqu’au bout. »

            Quintus parti dépité.

            Bellema se promenait dans les rues de la ville, elle avait repris son ancien métier, elle proposait ses services, quand elle fût interpellée par une patrouille conduite par Antoine.

            « Général nous avons trouvé cette femme habillée comme ceux de la communauté n’est-elle une espionne? »

            « Je ne pense pas la prostitution est proscrite par les origénistes mais par contre cet habillement est bien curieux. »

            Antoine lui souri comme a une vieille connaissance.

            « Drôle d’habillement comment se fait-il? »

            « Et bien je viens de partir de la communauté et je viens de reprendre mon ancien métier, mais je n’est pas assez d’argent pour me vêtir. »

            « Je te propose mieux, si tu sais écrire j’ai besoin d’une assistante pour écrire mon courrier et préparer mon, repas. Cela te plaît-il? »

            « Oui »

            « Au fait tu sais lire aussi. »

            « Oui lire et écrire l’hébreu, le latin et le grec. »

            « Tu es bien savante mais prends possession de ta nouvelle demeure. »

 

Publié dans Recits

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