ANTOINE LE VICTORIEUX 6

Publié le par maybruce

 

            Le temps passait Antoine faisait des voyages au pays des Cenomans dans la ville appelé maintenant le Mans bien abrité derrière ses épaisses et hautes murailles, il retournait voir sa femme et aller chercher des armes et du métal. Une fois il aperçu Julius.

            « Reste ou  tu es mais d’ici quelques jours je t’amènerais la jeune fille a qui tu dois la vie. »

            « Mais je ne suis pas Origéniste. »

            « Ce n’étais pas la question, dis plutôt que tu ne l’es plus. »

            Quand il annonça la nouvelle a Bellema elle sauta de joie

            « Pourrais-je le ramener. »

            «  Non d’ici une semaine les barbares seront a l’oppidum, de plus il ne sera pas accepté par Valerius, ils nous craignent car nous avons des armes mais ils nous sommes hostiles toi aussi tu resteras là bas car Valerius pourrait se venger, il est fou complètement fou. »

            Comme prévu une semaine plus tard les barbares étaient la. .. L’évacuation de la ville se passa bien car Antoine avait fait répété la manoeuvre, les archers protégeaient l’arrière garde de l’avant garde des barbares qui possédaient peu de chevaux. Les quelques hectares de l’oppidum étaient très peuplés. Heureusement que les souterrains étaient opérationnels.

            « Pensez-vous les vaincre dit Quintus. »

            «  Ne dites pas de bêtises, nous ne pouvons au mieux que les décourager, de plus j’ai laissé des vivres dans la ville ainsi ils ne rentrerons pas bredouilles quoi qu’il arrive. »

            « Ah  mais je croyais que vous les aviez oubliés, je l’ai ai fait transporter. »

            « Il et bien il faut les sortir et les mettre sur le chemin, mais j’ai bien peur qu’ils comprennent la ruse. »

            La clameur montant de la plaine était formidable.

            « Combien sont-ils. » Dit Quintus

            « Plusieurs dizaines de milliers avec les femmes et les enfants après nos rapports il y a trente mille guerriers. »

            « Et nous. »

            « Cinq mille combattants dont cinq cents expérimentés, j’ai du travail surtout ne vous occuper plus de rien, le métier des armes ne vous convient pas. »

            Antoine plaçait les combattants derrière le hérisson munis de longues lances de bois durci  derrière une autre rangée armée d’arc de fortune et encore derrière les légionnaires.

            « Je ne comprends pas pourquoi vos hommes sont-ils placés derrière. »

            « Et bien ils interviendront en cas ou se produirait une brèche, de plus placé ainsi au centre ils pourrons diriger les opérations suivant la direction des attaques.

L’ASSAUT

 

 

            Ce matin là Quintus arriva dans la tente en craint

            « Les vandales arrivent, ils sont déjà dans l’oppidum, trahison vos légionnaires n’ont rien dit, rien fait. »

            « Ah oui et comment sont ils. »

            « Ils ont des casques pointus et des haches doubles. »

            « Mais comment es-tu devenu gouverneur, se sont des francs, ce sont des alliés c’est une très bonne nouvelle. »

            « A bon. »

            « Mais comment tu ne connais pas les francs, ou as-tu obtenu ta place de gouverneur, tu l’as acheté au marché (de nos jours on dirait tu l’as obtenu dans une pochette surprise.)

            « Et bien mon père était gouverneur. »

            « Et puis tu as pris la suite sans être nommé par Rome car l’administration existe de moins en moins, c’est cela. »

            « Et bien, oui. »

            «  Allons accueillir nos alliés. »

            « Au fait pourquoi ont-ils des haches a deux cotés. »

            « Et bien quand tu lances une hache tu es sur qu’elle atteigne son but ce qui n’est pas possible avec une hache simple sauf pour des très bon combattants. C’est l’arme favorite des francs. »

            L’arrière garde des francs passa le pont mobile de quinze mètres de long, sur trois mètres de large qui était le seul lien avec l’extérieur.

            Antoine vint a la rencontre du chef qu’il connaissait de longue date.

            « Romaric (Roland N ) c’est donc toi. »

            « Cela fait bien longtemps. »

            « Très longtemps depuis le règne du regretté empereur Julien dit Julien l’apostolat encore appelé Julien le victorieux, qu’elle bon vent t’amène. »

            « Quel mauvais vent tu veux dire. Dit Romaric. »

            « Racontes cela. »

            « Les barbares ont pris notre village tandis que nous combattions par ailleurs, ils ont tout brûlé et tué tout ce qui vivait, femmes, enfants, brebis, vaches, volailles, il ne restait que ruines, ils étaient a peine a un jour de marche derrière nous jusqu’à ce que j’apprennes que tu était la, nous sommes venus te prêter main forte, nous sommes trois cents et c’est la fin du voyage. »

            « Bonne idée mais je croyiez que tu ne voulais plus porter d’armes; »

            « Et oui la grande prêtresse (Gourou Mayi) mais ils ont même tué la grande prêtresse. »

            « Quoi même la grande prêtresse nulle personne au monde était aussi sage qu’elle ce sont vraiment des barbares, mais reposez vous car demain ils seront a nos portes, et tes guerriers pourrons faire la différence. »

            « Et oui nous voulions les combattre car nous ne voulons plus fuir. »

            « Demain sera un autre jour, pour l’heure buvez du vin, de l’hydromel , je vais prévenir les parepathetitiennes.

            Le chef franc leva le bras et les francs se précipitèrent sur le banquet.

           Le lendemain  Antoine passa en revue ses troupes constituées pour l’essentiel d’auxiliaires. Il plaça une ligne d’archer derrière le hérisson et une autre ligne cinquante mètres derrière. Un code était convenu car la deuxième ligne ne voyait rien, des angles de tirs correspondaient à une certaine distance derrière les lignes, quarante cinq degrés correspondait à cinquante mètres derrière le hérisson  et soixante degré a une distance de vingt mètres.

            « Mais nous ne pouvons les tuer ce ne sont que des flèches en bois dit Quintus. »

            « L’essentiel c’est de les décourager, plus nous en tuerons plus ils voudront investir la place, ce n’est pas le but. »

            « Ah bon. »

            Antoine donna ses dernières instructions.

            « Quand ils approcherons des remparts enfin des hérissons abandonnez vos arcs et faites un mur de lances. »

            « Mais ce sont des lances en bois durci dit Quintus. »

            « Qu’importe l’essentiel c’est de les empêcher de passer  de toutes façons les murs de pieux sont efficaces car ils vont attaquer en masse car ils savent qu’ils sont supérieurs en nombre ils vont souhaiter une mort rapide. »

            « Ils arrivent dit le vigile monté sur une arbre. »

Publié dans Recits

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