ATLANTIDE 2

Publié le par maybruce

 

 

            Le premier cours se présentait très mal, les quatorze participants dont le quatuor constitué des deux frères et soeurs étaient les plus terribles. Les Voïgals en papyrus volaient dans les airs, ils ne pensaient qu’à s’amuser et ne s’intéressaient pas aux questions mystiques ou spirituelles. Les bars étaient nombreux sur les bords du Nil  ainsi que les filles dite de joie. On servait une sorte de bière à base d’avoine et une tisane de chanvre indien, les bateaux étaient nombreux , ils étaient très proches des voiliers actuels. De nombreux  indigènes ( Des nubiens) louaient des chevaux pour quelques Kartiss ( Monnaie de l’époque ). En fait les distractions étaient nombreuses  malheureusement pour moi et chaque élève portait un bracelet en cristaux synthétique  et dès qu’ils partaient durant les cours, la police locale les ramenaient car les bracelets étaient ramenés au poste. Mais le quatuor avait trouvé une ruse et nous en parlerons plus tard.

            Dès le premier jour  avant la fin du jour  je n’avait fait qu’une page de cours et ils étaient tous attablés à faire des jeux divers  en buvant des bières, j’allais rapidement être renvoyé mais malheureusement pas avant quinze jours.

            « Je vous retrouverais plus tard et alors vous m’écouterez  »  Dis je  solennellement avant la sortie.

            « Et Xuirka tu as bu trop de Markité ( Bière de chanvre indien » Ils éclatèrent tous de rire.

            « Oui et pourquoi pas dans une vie postérieure dit Rinota (  la notion de vie antérieure était courante à cette époque autant que la trinité de Dieu à notre époque, mais tous n’y croyait pas.)

            « Qui sais et alors vous me supplierais de vous enseigner . »

            « Cause toujours grand maître. »

            Grand maître, je ne l’étais pas à l’époque, notre grand maître était une réincarnation de Jésus, et c’est lui qui avait décidé d’ouvrir les portes de la connaissance, ce qui fût un bien car une partie est arrivée jusqu’à nous et aussi un mal car ce type de connaissance ce mérite. De mes quatorze éleves de l’époque aucun n’aurais dû suivre les cours et moi-même si j’avais été digne d’enseigner je n’aurais pris aucun d’entre eux. Néanmoins ce fût mes premiers liens karmiques et ce qui fût semé germa des siècles plus tard, c’était à  l’époque ce que nous appelions de jeunes âmes si toutefois le mot jeune veut dire quelque chose face à l’éternité. Disons que c’était des âmes nouvellement incarnées dans la matière.  Notre grand maître avait une méthode pour déterminer le nombre d’incarnations qui est qui doit rester secrète et s’avéra que seule Rinota (Catherine )  était un peu plus avancée (En nombre mais pas forcement en compréhension )  en fait l’échec de l’enseignement était inévitable .

            « Les graines restent longtemps en terre  » disait notre grand maître.

            « Mais nourrit-on des sangliers avec des cristaux. »

            « Ta remarque demande réflexion. » Disait notre grand maître.

Le mot cristaux indiquait une somme de connaissance. Car les cristaux nous servaient à enregistrer des sons et des images c’était donc une nourriture inappréciée car les « jeunes âmes » ont besoin de nourritures terrestres. A chaque évolution de l’âme correspond une nourriture.

            « Xurkia improvise, fait un enseignement à leur mesure, enseigne à l’aide d’une pièce de théâtre la loi de cause à effet. Je ne sais pas met en scène un jeune homme qui doit rencontrer une jeune femme mais comme il a trop bu il heurte un arbre avec son Voïgal et va à l’hôpital , fait intervenir un médecin qui va le guérir,.

Leurs préoccupations sont, le travail le sexe et les amusements de toutes sortes, sert toi de cela sans cela tu ne feras rien, écrit des histoires de la vie de tous les jours contenant une vérité ésotérique c’est ce que l’on appelle une parabole. » 

            « Tu en écris toi des paraboles? »Lui dis-je excédé.

            « Non »

J’avais tutoyé le grand maître, je me révélais totalement incompétent, mais il dit.

            « Tu as signé pour quinze jours et tu feras tes quinze jours. »

            « Faudra-t-il que je boive ma coupe jusqu’à la lie. »

Le maître Janu se montrait impitoyable. J’ai quitté peu après l’ordre des secrets  qui n’en était pas car je n’admettais pas que l’enseignement sois distribué à ceux qui n’en étaient pas digne. Mais chaque chose en son temps et j’attendais avec angoisse le prochain jour.

            Ils étaient déjà en train de jouer et ne s’intéressaient pas à moi, ils devaient rester six heures trois heures le matin et trois heures après midi, ils restaient car ils ne pouvaient pas faire autrement . Alors je mis un rond dans le «  transcandeur » et je poussais le bouton son, et les cours se débitait. Au moins pensais-je si ils ne le suivent pas consciemment ils le suivrait inconsciemment. Quand Rinota encore elle proposa de mettre la musique , je refusais catégoriquement.

            « Vous avez descendu l’escalier à l’envers  » Equivalent de se lever du mauvais pied.

La bande des quatre avait déjà formé des couples , Mercioni (Bernado ) courtisait Rinota (Catherine)  et Slothine (Emmanuel ) courtisait Ivina ( Martine) . mais ce ne fût pas sans jalousie car Nitia (Ruiz) voulait Rinota et Tui Kario voulait Ivina . Nitia se montra tellement odieux que je le fît repartir d’urgence en Atlantide par le premier Voïgal régulier , je crois bien qu’il m’en a voulu pendant longtemps.

Publié dans Recits

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