ATLANTIDE 4

Publié le par maybruce

 

 

            D’autant plus que j’avais une famille sur l’île et je la rejoignait avec grand plaisir à la pause de ( Fin de Septuène ) qui était le week end actuel .

Le monde avait été créé aux origines en sept jours ou sept émanations sur sept niveaux d’énergie  provenant d’une trinité énergétique et les deux derniers niveaux correspondaient à un repos de l’énergie . L’institution du week end est très ancienne.

A certains moments de l’histoire il y eu des semaines de dix jours ( 3+7 ) .

Le système de mesure Atlante était également de base sept . Une phalange était l’unité (Environ  2,5 centimètres ) , puis venait la main ( sept phalanges ) puis le pas ( sept mains ), c’était de très anciennes mesures.

La monnaie était également de base sept, le tarkass valait sept tarkiss ( Environ 15 centimes de franc) et ensuite nous avions des billets de sept tarkass, de quatorze, vingt et un jusqu’à quarante neuf. 

Nous travaillions sept heures par jour durant sept mois de l’année, mais il y avait deux mois de travail collectif,  trente cinq heures par semaine, l’ancien Atlante Jospin ne l’avait pas oublié.

J’avais donc choisi durant deux mois l’école des secrets ayant mois même suivi le cursus complet de cette école. L’an dernier j’avais fait du secrétariat puis j’avais été admis comme enseignant du premier degré à l’école d’été.

D’autres choisissaient l’armée, les carrières médicales l’entretien des colonies. Durant les sept mois de travail j’étais professeur de philosophie on disait alors "réflexions sur les causes primaires". Je travaillais sept heures par jour, corrections et préparations comprises.

Il  y avait un deuxième système monétaire à côté du premier le JT (journée de travail ) valait un nombre variable de Kartoss, nombre revalorisé tous les mois. Vingt et une JT devait fournir de quoi s’habiller, se loger et se nourrir convenablement. C’était une sorte de SMIC porté à 30 JT pour un couple et à cela s’ajoutait un coefficient suivant les catégories 1,3 pour les professeurs par exemple coefficient qui tenait compte de la durée des études. Sept années de travail donnaient droit à une année de formation gratuite. Nous étions à cette époque très avancé socialement  . Mais le système s’est décomposé vers la fin. Nous étions à -9398 avant Jésus Christ.

            Après le repos de septuène (Week End ) sous les conseils de mon entourage je retournais en Egypte car je risquais la prison pour désertion de poste. (Société bien organisée mais un peu militaire par moment ).

Les élèves poursuivaient leurs recherches indiquées par le maître. Ce fût Tui Kipia qui trouva les réponses en premier et le quatuor fût fort mécontent car il l’accusait d’avoir triché.

 Plus que trois jours l’école allait bientôt se terminer.

Boborté se remettait de son opération, elle était sauvée. Mais le Maître parti, les douze avaient repris leurs mauvaises habitudes. Ils accusaient toujours Tui Kipia. Le Quatuor fâché était parti faire de l’école buissonnière le long du Nil.

 

A cette époque l’Egypte était relativement verte car le climat n’était pas le même. Les côtes n’étaient pas non plus les mêmes, la mer Méditerranée était plus petite à cette époque à cause du volume que prenait l’Atlantide, comment expliquer la remontée des mers de plusieurs dizaines de mètres, l’ère glaciaire puis le réchauffement n’expliquent pas tout. Le climat était néanmoins plus froid en Egypte qu’actuellement. Le chauffage n’était pas un problème à cette époque. Les Atlantes s’entendaient à merveille pour convertir les ondes.

Ainsi il était courant de convertir les ondes telluriques en électricité, ainsi qu’avec l’énergie calorifique du soleil, puis ensuite les transformer en ondes longues, puis de les transformer en électricité puis en énergie calorifique et ceci à l’aide d’appareils nommés convertisseurs. Le système pour employer les véhicules procédait de la différence de potentiel entre le ciel et la terre.

 

Dans l’Atlantide, nous avions d’immenses pyramides de métal . En fait elles captaient deux sortes d’énergies:

L'énergie tellurique plus l’énergie solaire en privilégiant la première.

Le défaut de la technique consistait à construire des pyramides dans des endroits à forte énergie tellurique donc sensible aux tremblement de terre. Ainsi nos constructions antisismique étaient très au point, nous avions très peu de routes mais des voies telluriques que nous devions suivre pour éviter les collisions. Le permis de conduire était aussi difficile qu’à votre époque. J’étais très embêté car j’étais responsable des fugueurs, et un malheur n’arrive jamais seul.

            Je ne savais que faire , aller les chercher en empruntant un Voïgal , mais que faire des autres, ils auraient tout cassés ou bien ils auraient organisés une orgie générale suivie d’une beuverie monumentale et j’allais risquer la prison, j’allais déranger le maître quand celui-ci apparu.

            « Vite les enfants, un énorme raz de marée arrive sur nous. »

            « Mais le « moulin à paroles » n’a rien dit, le moulin à paroles était l’équivalent d’un transistor

            « Bien sûr ils ont fuit avant. »

            « Mais comment le savez vous alors? »

            « Intuition, il faut fuir nous allons nous réfugier dans la grande pyramide d’Egypte petite par rapport à celles de l’Atlantide. »

            « Mais que faire des courants électriques?. »

             « Les convertisseurs vont être fermés, dépêchez-vous ?. »

            « Mais il en manque quatre. »

            « Quoi va les chercher et retrouve les, sinon ne reparais plus ici, dit le maître en colère. »

            Je pris un voïgal et parti  vers le Nord  la vague était à dix huit kilomètres, cette vague était dûe à l’écroulement d’une ile en mer Méditerranée, c’était une catastrophe mais limitée par rapport à celle de l’Atlantide. C’était une colonie Atlante, appelée à l’époque « Ile des Atlantes ». Le voïgal  mit à peine une minute pour franchir les dix kilomètres. Bientôt j’aperçu un bateau et deux chevaux. J’actionnais les appareils de vue rapprochée situés dans la cabine du voïgal et je reconnu   Slothine et  Ivonia (Emmanuel et Martine) et sur les chevaux Rinotia et Mercioni, (Catherine et Bernardo) je redescendis vers le sol, la masse d’air déplacée par l’énorme raz de marée était terrible, la vague se déplaçait à la vitesse d’un cheval au galop. Trop tard, la frêle embarcation  disparue dans les remous. J’étais au dessus de Rinotia qui monta sur la selle. J’attrapais sa main en me penchant et mis le voïgal en ascension. Mais le vent était terrible véritablement terrible, le Voïgal était secoué comme une feuille, Rinotia lâcha et tomba dans les flots cinquante mètres plus bas.

            En bas Marcioni  éperonna le cheval en direction des collines ce qui allait lui permettre de se mettre à l’abri, mais l’animal effrayé par le vent se cabra et il chuta lourdement sur le sol, les chevaux échappèrent à la catastrophe mais c’était bien les seuls.

J’étais exclu de l’école des secrets et je revins en Atlantide sans passer par Memphis, une partie de la population avait périt  car ils n’avaient pas voulu suivre le maître  et partir vers les hauteurs. Les moyens de communications avaient été noyés et seul un message en provenance de l’Atlantide une minute avant la vague avait prévenu les habitants.

            Nos vaisseaux  ne pouvaient monter à plus de trente kilomètres et par rapport à l’époque actuelle c’est le seul domaine où nous étions en retard, nous ne savions pas explorer l’espace.

On racontait à l’époque mais peut être que c’était une légende que c’était volontaire de la part des extra-terrestres à l’origine de notre technologie ainsi que la technologie de la « terre de Mu » et de la mythique « Terre de Thulé » Mais la terre de Thulé était hypothétique pour nous comme l’est pour vous l ’Atlantide. Mais maintenant je sais que sous les glaces du Pôle Nord gisent encore les restes d’une formidable civilisation vieille de cent mille ans.

Je ne fût pas poursuivi au contraire je fût presque décoré pour avoir sauvé dix élèves sur quatorze. Etant donné que les trois quarts de la colonie d’Egypte avaient disparu. Le maître ne parla pas de son rôle. Toutes les autres classes étaient indemnes et avaient trouvés refuge sur les pyramides.

L’Ecole des secrets acquis une réputation de sérieux, j’étais exclu mais les  candidats étaient tellement nombreux qu’il y eu une sélection, c’est ce que j’avais prôné.

J’étais exclu et ces quatre inconscients n’avaient que ce qu’ils cherchaient, tels étaient mes propos amers, j’étais débarrassé de la bande des quatre mais je ne savais pas que je m’étais attaché à eux  pour des siècles et des siècles et des vies et des vies et même après.

            Je n’ai pas aimé cette vie mais pourquoi  remuer de mauvais souvenirs passons plutôt aux vies futures.     

Publié dans Recits

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