BEZIERS 4

Publié le par maybruce

 

Juetta s’endormit dans un bosquet, Simon à son tour ne tarda pas à tomber dans le sommeil. Il était prés de midi quand des voix  les réveillèrent.

Les voix se rapprochèrent  et Juetta reconnu une voix familière avec un fort accent.  Elle sauta sur ses pieds en se jetant dans les bras du nouveau venu.

« Mateo je suis contente de vous revoir, mais que faites-vous ici? »

« Et bien j’accompagne jean et les templiers, ils sont tout près d’ici. »

« Simon réveille-toi nous sommes sauvés. » Elle sautait de joie.

Jean était lui aussi content de revoir Juetta et Simon.

« Mais que faites-vous ici? » Juetta volubile et soulagée leur raconta toutes leurs mésaventures.

« Et bien dit jean nous nous rendons nous aussi à Marseille, mais nous passons par la mer et nous allons à Collioures ou se trouve une commanderie nous prendrons le bateau de Mateo, nous voguerons à Marseille, nous vous déposerons à Marseille puis nous irons plus tard à Gènes, êtes vous contente?»

« Avec vous, je suis en sécurité. » .

Juetta remarqua que les templiers étaient au nombre de sept, ils escortaient un chariot dans lequel se trouvait des pièces d’or confiées par les différentes commanderies du Languedoc. Il leur indiqua qu’ils allaient désormais voyager à marches forcées jusqu’en Aragonais car ils voulait aller plus vite que les croisés et qu’une partie de l’or partirait en Lombardie par bateau sous la direction de Mateo et  que la deuxième partie resterait à Collioures. Les sept templiers étaient tous des maîtres de commanderie, il leur confia que le siège de Béziers était déjà terminé, et qu’ils avaient vu la fumée au lointain.  le chariot était assez grand Juetta  y monta ainsi que Rosalla qui en profita pour protester suivi bientôt par Mateo qui laissa son cheval à Simon. Mateo préférait de loin les voyages en bateau. ils chevauchèrent une heure au petit trot sans incident notable. Au loin une troupe d’homme dépenaillé et patibulaire barrait le chemin, c’était une avant-garde des croisés. Simon de Montfort qui avait pris la direction de la croisade savait que cette immense armée se réduirait  bientôt comme peau de chagrin quand le service de quarante jours serait terminé aussi il avait décidé de frapper fort  en lâchant des bandes armées dans les campagnes chargées de massacrer tous les habitants et de brûler toutes les maisons. A la tête de la petite troupe se trouvait le cruel Hymbert dit l’égorgeur qui regardait s’approcher le chargement.  

« Mais ils sont au moins une vingtaine et nous huit hommes en armes. » Dit juetta 

« Neuf avec Mateo, neuf est notre chiffre. » Répondit  Jean « De plus ils sont à pied et  nous à cheval. »  Mateo commençait à charger des arbalètes se trouvant dans le chariot.

Imbert les arrêta en levant son épée.

« Qu’avez vous dans ce chariot? »

Publié dans Recits

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