JEAN LE TEMPLIER 22
LE SACRIFICE
« Jean, il ne te reste plus qu’à terminer. » Dit maître Aziz
« Terminer quoi, je n’ai plus le goût à vivre, je veux rejoindre Aïcha. »
« Il te faut tuer Yang Pui Song, il te recherches, il torture, il pille et il dit que tu en est la cause. »
« Bon je le tuerais, qu’ai-je à perdre. »
« Rien »
Jean retrouva les trois soldats traqués eux aussi.
« Nous ne pouvons tout faire seuls. »
« Non, apprenons aux habitants à se battre. »
Ils pénétrèrent dans un village grâce aux renseignements fournis par les espions qui savaient que le village allait être détruit.
« Combien y aura-t-il de soldats. »
« Dix »
« Nous sommes quatre et avec l’aide des paysans se sera chose facile de les arrêter, puis cela fait, nous organiserons la résistance. »
« Cela prendra du temps. »
« Non quatre vingt un jour le temps de la retraite du maître. »
Les semaines passèrent la guerre avec Wang Pui Song se poursuivait.
Jean était appelé l’insaisissable ou bien le « Fantôme blanc ».
Jean grâce à ses facultés de dédoublement ne pouvait être dans les secrets de Wang, mais il pouvait néanmoins prévoir les mouvements de troupes.
Les troupes de Wang étaient tout le temps attendues. Soit elles étaient trop nombreuses et elles rencontrèrent les villages vides. Soit elles étaient éparpillées et alors elles tombaient dans des embuscades.
Les quatre vingt et un jour étaient finis mais Jean était toujours occupé.
Maitre Aziz était parti au Tibet et dit qu’il reviendrait chercher Jean quand le moment serait venu.
« Il faut que le sacrifice soit accompli. » Avait-il dit!.
Un hiver passa puis le printemps, puis l’été, et la guerre n’avançait ni d’un côté ni de l’autre.
« Allons attaquer la forteresse de Wang. » Dit Jean.
Ses trois acolytes « Mais tu es devenu fou. »
« Mais je veux partir. » Dit Jean
« Etre pressé de partir peut-être le plus sur moyen de rester» Dit le deuxième soldat. »
« Tu ne peux attaquer wang de front, la seule solution est l’attente il commettra bien une erreur. »
Wang changea brusquement de tactique, il ne vint plus en ennemi dans les villages et sorti lui-même avec très peu d’hommes.
«Le temps de la paix est arrivé, je ne veux pas de mal , ne suivez pas le « fantôme blanc »
Puis il offrit des récompenses concernant le « fantôme blanc » et ses complices.
« Il ne commet pas d’erreur dit l’un des soldats, nous devons désormais faire très attention. »
Un jour à la fin de l’été, ils faillirent se faire prendre, ils se cachèrent dans un grenier à foin cachés par une jeune veuve qui fût dénoncée par ses voisins.
« La situation est difficile, nos soutiens sont pourchassés, nous avons perdus. »
« Allons délivrer la jeune veuve comment se nomme-t-elle ? »
« Ke song »
« Wang n’attend que cela, tiens au fait il t’a laissé un message. » Dit le deuxième soldat.
« Que dit-il ? »
« Il te donne rendez-vous pour faire la paix, il demande quel est ton prix. »
« La liberté de Ke Song. »