JEAN LE TEMPLIER 37
Jean le templier et Maître Aziz sont toujours dans le désert de Gobi en chemin pour l’Inde, mais le voyage dure très longtemps, normal Jean continu sa formation, la chaleur est accablante, les deux hommes se reposent sous un rocher. Le voyage se poursuit tranquillement, nous dirons de nos jours comme dans un fauteuil. Quand soudain un groupe de cavaliers surgit au loin.
« Ils sont hostiles. » Dit Maître Aziz.
« Allons nous partir. »
« Non, nous allons faire face. »
« Comment ? »
« Mystère. »
Rapidement les cavaliers lourdement armés entourent les deux hommes.
« Que veux –tu ? » dit Maître Aziz à celui qui semble le chef "nous sommes deux paisibles voyageurs sans argent et presque sans armes."
« On dit que tu es magicien, toutes les tribus n’ont que ton nom à la bouche et cela m’indispose aussi je vais te tuer. »
« Pourquoi faire, puisque je vais partir. »
Subitement la où se trouvait Maître Aziz, il n’y avait plus rien.
« Ou est-il passé ?. »
Jean qui parlait très mal le mongol repondit
« Je ne sais. » Il essaya d’expliquer qu’il n’avait pas vraiment disparu mais que les yeux ne pouvaient plus le percevoir mais il n’y parvint pas.
Maître Aziz se trouvait derrière eux à cinquante mètres environ.
« Je suis là viens m’attraper, mais je te préviens j’ai dans ma main trois couteaux et d’un seul jet je peux atteindre trois hommes à la fois reste sur place. »
Le chef détacha trois hommes , Aziz effectua un geste très rapide et les trois hommes tombèrent à terre puis il disparu..
« Je pourrais faire disparaître ta petite troupe mais je ne le ferais pas d’ailleurs ils ne sont blessés qu’à l’épaule et comme tu le remarqueras au même endroit, ils ne pourront plus tenir l’épée durant trois jours et se sera tout, veux-tu nous laisser continuer la route. »
« Non, je vais te tuer. »
Derrière lui les hommes se retirèrent un à un abandonnant leur chef.
« Dépêche toi de les rejoindre. »
Mais il n’écouta pas. Jean sorti son épée
« C’est une épée spéciale. » Dit Maître Aziz, elle coupe même les rochers
Le chef passa à l’attaque, Jean para facilement le lourd cimeterre et fini par le couper en deux.
« Peux tu en faire autant toi le vieux. »
« Cela suffit maintenant part avant que je me fâche. » Dit Aziz "tes hommes ne t’obéiront pas."
« Si je pars vous ne saurez le secret de la cité souterraine. »
« Qui es tu ? »
« J’en suis le gardien et vous en franchissez le territoire depuis la nuit des temps, le secret est gardé et seul ceux qui peuvent affronter les gardiens sont autorisés à la visiter, de plus ils ne doivent pas tuer les gardiens sinon la porte se fermera. Vous avez réussi l’épreuve, vous pouvez rester mais les piges sont nombreux à l’intérieur je vais vous conduire devant la porte. »
Jean et Maître Aziz suivirent le chef des mongols.
« Le chemin débute dans la caverne nous allons vous conduire jusqu'à l’entrée mais je vous préviens il existe de nombreux pièges, personne n’est jamais revenu. »
« Bon nous allons passer la nuit dans la caverne et demain nous explorerons. » Dit Maître Aziz.
« Mais il n’est pas tard . »
« Nous allons dormir. »
« Dormir ? »
« Enfin presque ne sais-tu pas explorer en dehors de ton corps physique. »
« Oui »
« Inutile de risquer nos vie et de plus nous ne comprendrons pas tout les pièges. »