VIETNAM 5
Quand le soir tomba Schi Tuan habillée d’une robe de soie volée par ses frères ainsi que des sortes de sabots de bois à très hautes semelles avait bien du mal à marcher. la poudre au yeux lui tirait la peau de son visage.
« Merci d'être venue, le thé est prêt. »
« Oui buvons le. »
« Comment allez-vous Shi Tuan?. »
« Mal, elle s’assit sur les cousins en jetant prestement ses sabots. »
« Savez-vous qu’une femme qui se déchausse montre ainsi ses bonnes dispositions envers un homme, enfin dans la classe des nobles et des lettrés. »
« Oui je le sais mais je ne sais pas pourquoi? »
« Et bien nous chinois nous avons développé un grand savoir en ce qui concerne les correspondances, le dessous du pied a la forme d’un corps d’un bébé. »
« Et alors l’oreille aussi. »
« Les nobles cachent aussi leurs oreilles, mais pourquoi de si bonnes dispositions. »
« Pour améliorer la mort de mes frères. »
« Mais vous ne le savez pas, ils sont seulement condamnés aux travaux forcés et que pensez-vous d’une justice ou le sort des condamnés dépend des rencontres amoureuses ou des non rencontres, buvons. »
« Alors vous ne voulez pas de moi. »
« Je n’ai pas dit cela, nous sommes libres. »
« Je n’ai jamais eu de chance avec les hommes. »
« Vos poumons sont en vide, n’ayez pas peur je ne vais pas vous brusquer, j’irais doucement. »
Shi Tuan sourit quand il enleva le cordon de sa robe. Elle était entièrement nue en dessous à la première caresse très légère elle constata que la répulsion s’était transformée en pulsion. Fang je t’adore pensa-t-elle. Puis elle oublia toute distinction de classe elle appela le gouverneur par son prénom.
« Tu me rends folle, tu me rends folle."
Elle vibrait et tremblait de plaisir sous les délicates et longues caresses du bout des doigts et de la langue du gouverneur.
Elle se réveilla le lendemain pour la première fois heureuse.
« Je te suivrais jusqu’au bout de la Chine.
« Même si je deviens paysan pauvre. »
« Peut être pas jusque là mais juste avant oui. »
Shi Tuan devint rapidement la concubine qui faisait office de femme car le gouverneur n’était pas marié, mais elle décida de rester discrète pour ne pas embarrasser le gouverneur. Tchen fit appeler les deux frères, ils arrivèrent en ricanant se moquant plus ou moins de lui, il était austère et sévère.
« Silence vous deux, je crains que vous n’ayez pas bien compris votre peine, je le sais vous n’avez pas tué intentionnellement Mme Li l’a confirmé mais ne vous méprenez pas le soir vous dormirez en prison et la journée vous vous entraînerez sous la direction de Fang quand votre peine sera finie vous deviendrez membre de la garde personnelle. A la moindre incartade vous serez mise au cachot durant huit jours à l’eau et au riz sec, un dur travail nous attends Fang fera un rapport tous les soirs.
Les frères ne riaient plus. Sur que « l’avorton » allait se venger. N’était-il pas préférable d’aller en prison, mais il serait plus difficile de nous évader. Semblant lire leur pensée le gouverneur dit.
« N’espèrez pas vous évader car mes gardes ont fait main basse sur votre trésor de rapine, c’est une somme si personne ne vient les rechercher il vous sera remis au bout de dix ans si vous partez il sera perdu à jamais pour vous réfléchissez.. »
Bien plus malin qu’ils ne l’avaient prévu le gouverneur. Les jours passaient et les semaines. Les journées se passaient en Tao in au maniement des armes, du sabre des hallebardes, des lances ainsi que les différentes boxes. Le soir les deux frères dormaient des qu’ils s’allongeaient sur la natte. Ils n’étaient pas seuls en plus de Fang se trouvaient sept autres repris de justice non criminels ou alors par accident. Les hommes étaient de plus en plus attachés au gouverneur et tous les soirs Fang faisait son rapport.
« Les deux frères progressent bien et seront prêt dans quelques mois, mais ils sont de plus en plus tristes. »
« J’en connais la cause, depuis quelques jours deux jeunes filles demandent audience, se sont les concubines de nos deux lascars. Ce sont deux soeurs, la première est Ken, la deuxième est Tue. Tue est la concubine du cadet, Ken celle de aîné. Je n’ai rien contre ces adorables jeunes filles et leur requête me semble justifiée en effet elles ne sont pas punies elles aussi. Fang je te demande d’organiser des rencontres, mais que cela se passe secrètement, s’ils savent que cela vient de moi ils ne me prendront pas au sérieux et ils ne feront pas de progrès."
Les entrevus secrètes eurent lieu dans la petite cabane de Fang avec sa complicité et pour une fois le cadet passa en premier et retrouva la jeune Tue au corps de liane qui réagit plus rapidement que d’habitude.
Le travail des guerriers devenait de plus en plus efficace et fang pour faciliter les rencontres avait établi le campement dans un monastère abandonné.
« Fang ne dit rien surtout avec toutes les femmes, pas au gouverneur. »
« Oui, mais travaillez bien. » Il riait intérieurement