VOYAGE 2

Publié le par maybruce

Non loin de là, sur une petite plage, Rosala et son amant Peyre le marchand de poisson jouaient. ils se connaissaient déjà depuis deux ans. Peyre se souvenait de leur rencontre comme le matin même.   

La jeune fille se baignait dans la mer entièrement nue, il la trouvait très belle, et il resta bouche bée en voyant cette apparition. Rosala avait de longs cheveux bouclés de couleur châtain, ses yeux étaient bleus et son visage était constellé de taches de rousseur, son nez était petit et retroussé, elle était grande pour l’époque c’est à dire qu’elle frôlait les un mètre soixante cinq.

« Ne restez la bouche ouverte comme un poisson, donnez moi ma robe de chanvre ma tante Guillemette dit que le soleil n’est pas bon pour moi. »

« Pourquoi n’allez vous pas vous laver à la source un peu plus loin, avec tout ce sel, elle est à trois cents pieds d’ici. »

« Vous pourriez ainsi me regarder plus  longtemps. »

« Oui donnez moi un baiser et je vous rendrez vos vêtements. »

« Non, je ne vous donnerez rien, sauf si vous enlevez tout le sel avec votre langue. »

« C’est vous qui l’avez dit. »

Rosala rougit, elle ne voulait pas se dédire, elle s’allongea sur le sol en riant imaginant le jeune homme mourant de soif, elle rit  de plus belle quand il commença par léchés ses fins orteils. »

« Arrêtes je n’en puis plus, mon ventre me fait mal à force de rire, vous l’avez votre baiser. »

Le premier jour il eu un baiser et le troisième beaucoup plus.

« Que feras-tu si tu as un enfant lui répétait sa tante, peut-être devrais-tu te marier tu aura bientôt dix sept ans. » 

« Je ne comprends pas, nous nous connaissons charnellement très souvent depuis deux ans et comment se fait-il que nous n’ayons pas d’enfants et ceci sans les médecines que vous connaissez. »

« Et bien profites en et dans ce cas tu as bien le temps pour le mariage, de toute façon neuf fois sur dix le mariage est une calamité, avec les fourneaux et la lessive. »

« Mais vous ma tante vous qui pouvez empêché d’avoir des enfants ceux qui en ont trop, peut-il se faire que vous puissiez aider ceux qui en veulent. »

« C’est possible mais peut-être fait-il trouver la cause?. »

« Quelles peuvent être les causes? »

« La nature connaît trois sortes de causes, les causes de naissance, les causes de maladie et les causes de tête. »

« Les causes de tête, je ne comprends pas ma tante. »

« Et bien dans ton cas par exemple, il se peut que tu ai peur d’avoir des enfants car tes parents sont morts quelque temps après la naissance, et cela peut empêcher la conception. »

« A ma connaissance mes parents n’étaient pas mariés, se peut-il que si je me marie cela puisse me permettre d’avoir des enfants?. »

« Il se peut, mais cela n’est pas certain et puis il est possible qu’il y est plusieurs sortes de causes. »

« Mais comment le savoir, maître Jean le saurait-il ?. »

« Il ne peut le dire pour toi. »

« Alors, je vais me marier. »

«  Ne te hâte point, je ne sais qu’elle va être la réaction des parents de Peyre, ils sont riches, nous sommes pauvres et ils sont riches et nous sommes pauvres. » 

Peyre était encore plus enthousiaste que Rosalla .Mais la suite n’était pas rose mais épine.

Publié dans Recits

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