« L’épée, l’arc et les échecs. »
« Mais je sais bien jouer aux échecs, nous allons bien nous amuser. »
Godefroy prit Jean à part.
« Mais tu es devenu fou, c’est le meilleur maître d’armes de la région, tu n’es plus si jeune. »
Guimard préparait les épées comme pour l’entraînement, c’est à dire qu’il les entourait d’un fourreau de bois.
« Ce n’est pas la peine de nous entre-tuer avait-il coutume de dire ».
« Bon voila, le premier qui touche l’autre trois fois a gagné. »
« D’accord dit Jean. »
Guimard pâlit quand jean sorti l’épée étincelante pour la placer dans le fourreau de bois.
« Mais c’est la légendaire épée de jean le templier n’es-tu pas un fantôme? »
« Les fantômes ne peuvent manier l’épée. »
Le combat s’engagea, Guimard était d’une souplesse surprenante pour un homme de sa corpulence, les épées se croisaient à une vitesse fantastique, à peine si l’on pouvait suivre les trajectoires Godefroy instauré juge pour l’occasion avait bien du mal à suivre le duel, mais jean gagna en dix minutes environ par trois touches à deux.
« Mais qui es-tu, tu te bats aussi bien que le défunt jean. »
Jean n’insista pas
« Je suis Bertrand de Montpellier, je suis l’élève de Jean. »
« Bon si nous passions à l’arc. »
Guimard gagna dans cette épreuve, car il plaçait la cible à trois ou quatre cents pieds, jean ne pouvait l’atteindre.
« J’aurais du choisir l'arbalète" dit Jean.
« A tu n’as pas précisé la distance. »
Godefroy essayait de protester mais Jean l’arrêta d’un geste
« Il nous reste les échecs, le premier qui gagne les trois parties remporte le tournoi. »
Les parties furent serrées, mais jean confiant en sa bonne étoile finit par gagner trois parties à deux.
« Vous devez tenir votre promesse messire Guimard. »
« Certes, mais partez discrètement, je dirais à mes suzerains qu’il est partit, ce sont là chose courante. »