VOYAGE 7
Le lendemain se leva pour Peyre et Rosalla loin des joutes philosophiques mais prés des joutes amoureuses.
« A quel bonheur dit Rosalla je revis vraiment, cette joie intense n’est pas l’apanage du diable il me semble. »
« Mais je n’ai pas demandé à me marier. » répliqua Peyre
« Mais je ne me marierais même si nos parents ne le veulent pas et nous serons pécheurs et la mort seule nous séparera. »
« Oui nous resterons ensemble jusqu’à la mort. » Dit Peyre.
« Le lendemain, jean Godefroy, Guillmette assistèrent à la bénédiction de Rosalla , Guimard de montbrissac offrit une rasade de vin bouché dans des bouteilles de terre cuite. »
« C’est du 1215. »
Ils burent le vin vieux et partirent vers Toulouse où Jean avait à faire, il tenait à rester quelques jours pour avoir des nouvelles de la Loge et aussi pour vérifier les rituels, la guerre faisait rage à l’extérieur de Toulouse. Elle avait changée de nature elle était conduite par le roi de France en personne Louis VIII, il n’y avait plus d’affrontement direct mais la destruction des cultures et des vignes. Raimon VII ne pouvait être partout et il allait bientôt capituler sans être vaincu devant l’épuisement du pays. La désolation régnait sur le Languedoc parcouru par des bandes de routiers sans foi ni loi. La petite bande d’Imbert l’egorgeur était la plus cruelle semant la panique dans les campagnes malgré les mises en garde du roi qui ne voulait plus de tueries à la manière du défunt Simon de Montfort ni de grands bûchers, mais il était partisant d’une inquisition organisée, le roi Louis n’allait pas survivre à la guerre et beaucoup d’autres avec lui.
La petite troupe quitta Toulouse et se dirigea en direction de Montpellier, la campagne semblait déserte.