la parabole du bon grain et de l'ivraie

Publié le par maybruce

 

 

 la parabole du bon grain et de l’ivraie

 

Vous connaissez la parabole du bon grain et de l’ivraie. Que signifie-t-elle ? Le laboureur représente l’homme en général oeuvrant sur terre. Les graines qu’il sème dans la terre, se sont les actions et ses pensées, le bon grain le froment précise le symbole représentant trois vertus importantes.

En premier la volonté d’aimer et de bien faire qui impose de préparer le champ c'est-à-dire  de cultiver la pensée pour qu’elle devienne constructive.

Puis vient la volonté liée au désir d’assumer sa qualité d’homme. Jésus disait : « Que ta volonté  soit faite et non la mienne » en parlant bien sur de la volonté du père. Pour la plupart des hommes cela ne peut être fait si simplement car il est difficile de reconnaître la volonté du père parmi la foule de pensées qui encombrent la conscience, le père ou la partie divine en nous c’est le ciel bleu immuable et restant toujours bleu (Le symbole n’est valable qu’a l’échelle d’homme). En clair c’est le royaume de l’omniscience, de l’omnipotence et l’omniprésence. Le ciel bleu est encombré de nuages, ces nuages sont nos pensées  ils sont des obstacles et ils sont nécessaires car ils apportent la pluie pour que la récolte pousse. L’homme a deux solutions, la première est de remettre la décision entre les mains du « père » avec des gros risques de se tromper la deuxième est de commander aux nuages pour que les graines de froment soient bien arrosées.

La troisième vertu est la volonté mise en marche par le désir de réintegrer le père et vient l’action  c'est-à-dire la préparation de la terre fine et les semailles pour que les graines poussent.

Toutes les bonnes actions sont semées et elles sont prêtes à germer, dans un premier temps elles grandissent alimentées par le soleil central de l’énergie universelle et par la purification des pensées.

Hélas les forces de l’ombre que certains symbolisent par le diable ou les démons  viennent une nuit semer de l’ivraie, que faire ?. Les plants sont trop petits et se ressemblent beaucoup, en voulant les séparer nous voulons aussi bien arracher un plant de froment qu’un plant d’ivraie tant les différences sont minimes et imperceptibles.

En fait, il ne reste comme solution qu’attendre la récolte, cette récolte symbolise pour un homme la fin de la série d’incarnations pour l’humanité c’est ce que l’on appelle la « fin des temps » c'est-à-dire le moment ou l’humanité réintégrera ce que l’apocalypse de st jean nomme « la Jérusalem céleste » autrement dit la reintégration au plan divin c’est aussi ce qui se nomme « la résurrection »  Alors les plants de froment seront séparés à la récolte de l’ivraie qui sera mise de côté et brûlée. Parfois des forces pernicieuses veulent mettre le feu au champ, il faut alors l’intervention des pompiers divin, ces soldats du feu sont appelés des maîtres.  

Jésus est comparable à un professeur d’agriculture dans cette parabole. Ce froment, c’est la récolte spirituelle de l’humanité et avec ce froment sera fait du pain « Mangez ce pain de vie car ceci est mon corps. »

En résumé, il est difficile de séparer le « bien » du « mal », de séparer ce qui vient du « Père » et ce qui vient de « Lucifer » l’ange déchu qui a mal utilisé son libre arbitre, d’où l’expression « Qui veut faire l’ange, fait la bête »

 

 

 

 

Publié dans l'adepte

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