JEAN LE TEMPLIER 23

Publié le par maybruce

Ke Song

« Mais tu ne la connais pas »

« Elle est prisonnière par notre faute » Dit Jean

« Que compte-tu faire ? »

« Me rendre au rendez-vous »

« Mais c’est un piège grossier. »

« Je vais le déjouer. » Répondit Jean.

« Tu es tellement pressé de partir que tu ne peux le déjouer. »

« Je vais le déjouer. »

" Tu y vas seul? "

« Oui »

« Adieu alors. » dirent les trois hommes en cœur.

Ce matin là Jean traversait un sentier pour se rendre à un rendez-vous.

« N’avances plus. » Dit l’un des trois soldats

« Mais, je devais m’y rendre seul, vous m’avez suivi ? »

« Non, nous t’avons précédé, regarde la  liane un peu plus loin, c’est un piège, recule. »

Le soldat donne un coup de hallebarde et un filet tomba.

« ce n’est pas tout, un peu plus loin, tu avais des arbalètes, encore plus loin les archers et encore plus loin un grosse pierre était sur le point de tomber, nous avons tout neutralisé, la place est libre. »

Au bout du sentier, Jean se retrouva en face de Wang paraissant surpris.

« Tiens te voila, tu as fais un bon voyage ? »

« Excellent »

« Et bien, puisque tu as échappé aux pièges échappera-tu aux soldats. »

Au moins douze hommes armés partirent des fourrés, mais aussi deux des compagnons d’armes de Jean.

« Attaquez, ils ne sont que trois. » Dit Wang

« File dans les bois battons en retraite » Dit l’un des compagnons

« Non dit Jean »

« Si, les temps sont mûrs. »

Les temps sont mûrs faisait parti d’un langage secret qui voulait dire : 
"Il va y avoir du renfort ou quelque chose d’équivalent".

Jean parti dans les bois suivi par les soldats, puis il se retourna pour faire face sortant son épée, les soldats se figèrent.

« L’épée magique » dirent-ils encore appelé « Epée du tigre qui coupe tout »

« Ils ne sont que trois , allez-y « Dit Wang

« Non, nous sommes plus de cinquante maintenant. »

En effet le troisième compagnon arrivait suivi d’une cinquantaine de paysans armés de faux, de fléaux et de bâtons.

« Posez vos armes et fuyez ils vont vous faire subir un bien mauvais sort. »

Les hommes de Wang se regardèrent puis s’enfuirent dans toutes les directions, Jean en rattrapa un.

« Toi, tu restes avec moi pour avertir tes compagnons, Wang n’est plus gouverneur. »

« Non, plus du tout. » Dit le troisième compagnon, je viens de lui trancher la gorge.

« Mais c’était à moi de le tuer. »

« L’épée du tigre ne peut tuer, tu le sais. »

« Je suis libre. » Dit jean

« Oui, en effet, mais qui va devenir gouverneur. »

« Et bien vous trois, il faut que je parte. »

« Pas avant que le Maitre revienne, une surprise t’attends ce soir. »

Quand Jean rentra dans la chambre il trouva Ke Song allongée nue.

« Mais que fais-tu ici. »

«Je suis ton cadeau. »

« Mais tu étais prisonnière par ma faute. »

« Il n’y a pas de faute à combattre Wang, je ne possède rien sauf mon corps et mes quelques habits. »

« Mes trois compagnons ont fait plus que moi. »

« C’est eux qui m’ont dit de venir. »

Les trois compagnons riaient de tout cœur en imaginant le tête de Jean.

« Mais j’avais promis de ne plus toucher de femme. »

« A qui as-tu promis ? »

« Et bien »

« Aïcha m’a autorisée. »

« Aïcha. »

« Et bien oui, je suis un peu sorcière, je peux parfois aller voir le territoire des morts et j’ai vu aussi ton Maitre qui a prévenu tes trois compagnons. »

« Mais comment. »

«  J’étais dans une prison toute noire avant que Wang ne décide quels supplices il allait m’appliquer alors ne sachant que faire, je suis parti voir les morts, alors accepte-tu mon cadeau. »

« Si tu acceptes le mien. »

« Lequel »

« Te rendre le goût du plaisir. »

« Comment as-tu deviné ? »

« Je n’ai pas deviné j’ai vu. »

Il passa sa main à dix centimètres au dessus de la jeune fille, puis il  s’arrêta au dessus du nombril.

« Tu vois, ici le Ki est bloqué, il forme une grosse boule marron et je vais le faire partir, ensuite nous verrons, mais je vais bientôt partir et je ne peux t’emmener. »

Jean passa sa main au dessus de la jeune femme.

« Je nettoie tes différentes enveloppes, sens-tu quelque chose. »

« Oui de plus en plus. »

« As-tu peur. »

« Non, plus du tout. »

« Bien. »

Puis jean toucha la jeune femme puis il se mit en tailleur et il dit.

« Viens prendre ton cadeau. »

« Mais, ce n’est pas.. »

« Ce n’est pas comme d’habitude, connais-tu le Tantra. »

« Non. »

« Alors tu vas connaître, enfin une petite partie. »

Ils se réveillèrent le lendemain matin.       

« Bon, je te laisse partir. » Dit Jean.

« Veux-tu m’emmener au pays des neiges. »

« Je ne peux emmener de compagne là où je vais. »

« Je ne peux rester ici, les gens croient que les veuves portent malheur. »

« Alors suis moi, mais trouve toi un mari ou un compagnon. »

« Oui, promis. »

Jean entendit un grand bruit à la porte.

« Jean: presse-toi, c’est l’automne, le maître Aziz est là. »

« Mais où allons nous ? »

« A Shamballa. »

« S’agit-il d’une ville. »

« Tu le sauras en arrivant. »

« S’agit-il d’une ville faite de cristal où résident les grands Maîtres. »

« Tu le sauras. »

Ke Song, Aziz, et Jean partirent très vite.

Publié dans Recits

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