JEAN LE TEMPLIER 19

Publié le par maybruce

 

L'Epée de Jean

« Mais quel est ce métal, et comment est serti le diamant ? »

« Je ne sais, cette épée est plusieurs fois millénaire, il s'agit d'une épée Atlante (en fibres de carbone) elle est à toi mais attention si elle tue , tu mourras  à ton tour, c'est la règle. » Dit maître Aziz.

« Mais, je ne peut même pas tuer Hymbert. »

« Ni lui ni personne, sinon tu mourras. »

Jean en dédoublement suivait les batailles de Richard cœur de Lion et de Saladin. Elles se déroulaient comme l'avait prédit Aziz, mais personne n'était en mesure de gagner, mais il ne pût pénétrer dans le domaine de maître Aziz.

Aziz se protège se disait-il, en plus il s'agit d'une cérémonie seul un maître peut y pénétrer. 

Jean se perfectionnait toujours dans l'art de guérir mais il ne pouvait rien contre le mal d'Aïcha, il savait qu'il était temps de donner la deuxième portion d'élixir pour lui donner trois ans de vie. Jean avait six fioles d'élixir, trois pour lui et trois pour Aïcha. Cet élixir permettait de ne plus vieillir durant dix ans mais il ne pouvait être utilisé que trois fois, il pouvait aussi prolonger la vie d'un malade mais aussi préserver la santé d'un bien portant. 

En attendant le petit groupe retourna dans l'ancien village défendu de l'action des mongols, il s'agissait de savoir si le village était maléfique ou bénéfique et les discussions nombreuses éclataient de toutes parts, certains en venait même aux mains et aux armes, maître Aziz intervint et dit.

« Non restez c'est votre terre et les « barbares » ne reviendront pas car cet endroit pour eux le lieu des sept démons et que le jeu n'en vaut pas la chandelle. »

Enfin le « jeu n'en vaut pas la chandelle » était traduit par gestes, car l'expression n'existait pas en Chine. »

« Comment les sept guerriers nous étions huit » Dit Amiray

« Oui, mais ils ne t'on pas remarqué. » Dit Aziz et puis le sept est plus symbolique, il frappe plus les esprits. »

« Oui, mais le huit est important pour les chinois. » Dit Jean.

« Moi, je reste ici. » Dit Amiray.

Celui-ci avait en effet trouvé une jolie veuve, le chef du village lui fit signe qu'il était fou car la jeune fille était à son troisième mari et elle était surnommée «la veuve blanche ».

« Je ne pense pas, il peut rester avec elle car il n'est pas de Shub Xian nom du village et la femme n'a pas tuée ses maris. » Dit Aziz.

« Comment sais-tu cela vieil homme. » Dit le chef du village

« Car je suis un vieil homme, un maître bientôt et que je lis dans les cœurs. »

« Oui, tu es un demi Dieu car malgré ton âge tu vaut dix guerriers, ta parole est sacrée. » Dit l'ancien du village.

« Etranger avec un tissu sur la tête (turban) tu peux rester. » Dit l'ancien à Amiray 

Publié dans Recits

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