ANTOINE LE VICTORIEUX 7

Publié le par maybruce

 

 

            La plaine était noire de monde, tout était prés et les soldats Antoine veillaient; La horde faisait un bruit épouvantable, le roulement de centaines de chariots. Comme prévu les vandales ne pouvaient pas utiliser des chevaux à cause de la profondeur et de la pente des fossés de l’oppidum. Ils attaquèrent en masse en poussant des cris impressionnants. Le premier coup de trompette mis en branle les archers placés derrière les remparts, puis le deuxième la deuxième ligne ainsi que les arcs géants et les catapultes de fortune. Les assaillants  piétinaient car ils ne pouvaient se protéger les flèches venaient soit devant eux soit du ciel, les boucliers ne pouvaient suffire. Ils avançaient néanmoins et arrivèrent prés des hérissons ou les lances les attendaient. Les archers placés derrière continuaient leurs tirs, car la foule des vandales s’étendait sur plus de cent mètres et leur avantage en nombre tournait au cauchemar. Ils continuaient malgré de nombreux blessés plutôt légèrement. Plusieurs points des fortifications menaçaient de céder, les auxiliaires paniquaient les légionnaires d’Antoine intervenaient avec des armes beaucoup plus efficaces. Quelques brèches s’ouvrirent au bout de trois heures de combat alors les francs de Romaric qui n’avaient pas encore participés entrèrent en scène avec une sauvagerie inouïe. Ils n’avaient plus rien à perdre et se moquaient de la mort. Les haches volaient faisant mouche a chaque fois puis ils venaient le récupérer. Il y avait des murs de cadavres de plus d’un m’être de haut et les vandales devant tant de détermination, s’enfuyaient. Déjà la nuit tombait

            « Ils n’attaquent jamais la nuit dit Antoine. »

            « Alors nous avons gagné. » dit Quintus

            « Crois-tu ils reviendront demain et encore après demain et un autre jour encore, ils partirons au bout de quatre jours mais pas avant, c’est leur manière dit Antoine.

            « Bon je retourne à mon travail. »

            Le travail de Quintus consistait à soigner les blessés, il appliquait des plantes, faisait des bandages  et imposait les mains avec une réussite incontestable.

            « Tu a manqué ta vocation dit Romaric, regarde le coup d’épée que j’ai reçu au bras commence déjà a cicatriseront on dirait qu’il a trois  jours déjà. »

            « Racontes dit Antoine a Romaric ils ont même osé toucher a la grande prêtresse. »

            « Je l’ai vu avant qu’elle ne meure; elle a dit qu’elle te reverra un jour, et elle ma dit aussi que dans certaines vie j’aurais du mal a me fixer avec une femme a cause de la catastrophe que j’avais subi. Ainsi j’aurais peur de me fixer de peur des vandales ou de tout autres événements catastrophique. »

            « Quels barbares. »

            « Oui mais reposons nous. »

            Le deuxième jour se leva, Quintus se précipita dans le souterrain d’Antoine

            « Il pleut des flèches, qu’allons nous faire. »

            « Rien restons sagement dans les cabanes  et les souterrains nous ne pouvons rien faire d’autre. »

            En effet des milliers de flèches s’abattaient sur l’oppidum mais presque tous étaient a l’abri car Antoine avait prévu.

            « Attention si vous sortez mettez bien un bouclier au dessus de la tête, car ils peuvent arrêter un moment pour reprendre plus tard, les auxiliaires ne sortent qu’au deuxième coup de trompette.

            Chaque légionnaire encadrait dix auxiliaires, les francs restaient a part et les origénistes restaient terrés.

            Les flèches ne tombaient plus depuis un certain temps, Antoine les fît ramasser et donna l’ordre de sonner deux coups de trompette. Il remarqua rapidement que les vandales avaient changé de tactiques. Ils attaquaient par petits groupes très mobiles de vingt à trente combattants protégés par des planches, des cotés de chariot ou des portes prises dans la ville voisine.

            « Envoyez des flèches enflammées. »

            Il remarqua aussi que les assiégeants creusaient des tranchées au flanc des fossés. De plus ils attaquaient de tous les cotés a la fois et il n’y avait pas assez d’hommes pour couvrir les trois hectares. Encore une fois Romaric intervint.

            « Il faut descendre et les attaquer puis remonter très vite, s’ils nous poursuivent les archers nous protégerons, nous avons beaucoup de flèches avec des bouts en métal. »

            La journée se passa, ce fût une succession d’escarmouches, le nombre de barbares parvenant à prendre pied dans la place forte ne dépassa jamais trente ou quarante.

 

Publié dans Recits

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