BERNIS VITUS

Publié le par maybruce



AVEC:
Bernis Vitus : Bernardo
Aertus : Catherine Isabel
Crituna : Martine
Juanis: Juanita
Germina le druide : Jean
Marmula le Gaulois : Emmanuel

Les quarante deux hommes du centurion Bernis Vitus avançaient à marches forcées dans le territoire des gaulois. Le pays n’était pas assez civilisé au goût de Bernis. Néanmoins  il existait des maisons en pierres dans ce pays de sauvages. Pour l’heure il poursuivait une tribu qui depuis deux mois avait enlevé six vestales dans un temple de Marsalla (Marseille); Les forêts étaient nombreuses, Bernis pour éviter les surprises envoyait des guides et des avant-postes, c’était des gaulois « civilisés » qui servaient dans ce que nous appellerons de nos jours «  le génie »le village était proche, il avait décidé d’attaquer pour délivrer les vestales. Il se demandait si elles y étaient encore. Le village était proche maintenant. Il s’agissait d’une sorte de campement d’été avec des huttes en bois, le village principal était plus loin, il ne savait pas où étaient les guerriers Celtes, de fameux combattants se disaient-il et sans peur de la mort. Sans les divisions entre tribus il se disait que malgré sa puissance l’empire Romain n’aurait jamais pu envahir le pays.
    Ils ne se méfiaient pas du moins le pensait-il. Les soldats se mirent sur deux rangs et coururent vers le village, l’embuscade était toujours possible, elle eu lieu à cinquante mètres du village, mais il avait prévu cette éventualité.
    A la première lance il cria « Tortue »
    Bernis Vitus était fier, à l’entraînement ses légionnaires étaient capables de former une tortue en dix secondes, ce jour là ils n’en mirent que sept, heureusement car une pluie de flèches de lances et de haches s’abattirent sur eux, les gaulois se démenaient en vain, la « tortue » avançait  lentement en même temps il donnait ordre de ramasser les armes laissées à terre. Ils s’avançaient vers les vestales protégées par une vingtaine de guerriers les plus aguerris. Il savait que leur seule chance était de fuir, aussi Bernis cogitait une manoeuvre d’encerclement rapide.  Curieusement les autres guerriers avaient disparus. Il eut un mauvais pressentiment et il avait raison. Ils surgirent de tous cotés, commandés par un homme en blanc, un druide à la longue barbe blanche arborant les symboles du soleil et de la lune. Il faisait des gestes que Bernis Vitus ne comprenait pas. Quand il comprit il était trop tard. Subitement les guerriers sortirent de longues perches  en bois de plus de cinq mètres et attaquèrent la tortue en se mettant à plusieurs par perche. Et ce fût le désastre, tous les hommes tombèrent dans un désordre indescriptible, en un tournemain les guerriers gaulois les désarmèrent et les attachèrent . Berrnis croyait sa dernière heure venue, il interpella le druide.
    «  Je demande une mort rapide pour mes hommes. »
    «  Parles le latin, je le comprends je le parle et je l’écris. »
    «  Je demande une mort rapide pour mes hommes."
    «  Mais pourquoi veux-tu que nous les tuons après s’être donné tant de mal à les laisser en vie. »
    « Mais. »
    « Oui je sais, tu cherches les vestales, mais ce n’est pas notre clan qui les ont enlevé, nous les avons enlevé à un autre clan, heureusement pour elles. »
    «  Mais alors vous êtes prêt à les rendre. » Dit Bernis.
    « Nous ne pouvons rendre ce que nous avons pris, c’est à elles de décider, certaines d’entre elles ont fait connaissance. »
    « Non vous les rendrez, je l’exige. »
    «  Contre leur volonté, mais qui sont les barbares, nous discuterons de cela autour d’ un sanglier ou d’un chevreuil, je ne sais pas ce que nous avons au repas, nous n’avons pas de viande tous les jours, et promets moi de ne rien tenter. »
    «  Sans arme, c’est difficile. »
    «  Bon détachez les, nous allons discuter ce soir. ».

Publié dans Recits

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