BEZIERS 5

Publié le par maybruce

Jean souleva sa houppelande blanche et sur sa poitrine apparu la croix rouge templier.

« Nous avons de l’or et beaucoup d’armes. » Il souleva un pan du chariot et apparu des épées, des masses d’armes, des lances, des arbalètes. »’

« Donnez -nous la fille et vous pourrez passer. » Dit Hymbert  

«  Nul ne peux donner ce qui ne lui appartient pas. » Répliqua Jean.

Mateo avec une langue d’oïl rocailleuse se mêla à la conversation.

« Je vous conseille de ne pas le mettre en colère, il a un jour défait trente infidèles à lui tout seul. » Il exagérait bien sur.

« Et le templier, toi qui met à l’abri l’or et les armes, je te propose un marché, viens te battre, si tu gagne tu passe ton chemin, si tu perds tes compagnons me donnerons trois sacs d’or. » 

« Il n’est pas obligé d’accepter et ils ont des chevaux, des masses d’armes, des arbalètes, nous ne sommes pas sur de gagner. » Dit tout bas le second de l’horrible Hymbert

« je sais, mais je serais gagnant de toutes façons, ignores-tu que les templiers ne doivent en aucun cas tuer des chrétiens, c’est leur règle, moi je peux le tuer et lui non, c’est pour cela que je serais gagnant de toute façon. »

« Mais si celui-ci ne respectait pas la règle. »

« Mais non, mais non ils respectent toujours la règle. »

Jean solennel descendit de cheval. Il sortit l’épée. Celle-ci brillait de mille feux.

« C’est une épée magique, c’est excalibur, dit Mateo, je ne voudrais pas être à votre place. »

« Toi tu te tais. » >Un des hommes d’Hymbert  poussa violemment Mateo hors du chariot.

Hymbert  sorti son épée et attaqua rapidement.  Mais tout aussi rapidement le combat tourna à son désavantage. Il était clair que si jean vit voulu le tuer il aurait pu en moins d’une minute. jean était d’une incroyable rapidité, l’épée virevoltait, elle n’était presque plus visible.Hymbert essayait vainement de parer, il essayai d’attaquer l’homme, Jean attaquait l’épée dIHymbert  qui ne tarda pas à se casser, puis il tendit l’arme en direction d’Imbert.  

« Tu as perdu. »

Trois hommes voulurent attaquer Jean par derrière, mais Mateo adossé au chariot veillait, armé d’une lance dont il se servait comme un bâton les mit hors de combat rapidement.

« Mais ou as-tu appris cela Mateo. » Dit Simon.

« En Lombardie, messire Jean chez les paysans, nous n’avons pas d’épée mais le bois ne manque pas. »

Hymbert n’avait pourtant pas dit son dernier mot et voulait raviver ses troupes, il pris une nouvelle épée et voulu exhorter ses hommes au combat. Mais un carreau d’arbalète frappant la lame l’obligea à lâcher l’arme. La situation était confuse et le combat devenait probable, Jean pris un sac de pièces qu’il lança en l’air. Les hommes se précipitèrent pour les ramasser. Jean remonta à cheval, puis il dit à Hymbert.

« Tu serais mort deux fois déjà si nous n’étions pas templier, alors ne me provoque plus si je te rencontre à nouveau. »

« Mais avec quoi est faites votre épée messire Jean. » Dit Mateo

« Elle est creuse à l’intérieur et le tranchant est constitué de diamant bien plus dur que le fer, sa solidité alliée a la légèreté me permettent d’aller très vite. »

 

Publié dans Recits

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